Alors que le match nul à Amiens avait suscité un certain optimisme, le VAFC s’est pris les pieds dans le tapis contre Concarneau, mardi soir. Découvrez notre débrief de cette rencontre comptant pour la 8e journée de Ligue 2.
Le VAFC retombe dans ses travers
Si les résultats n’étaient toujours pas au rendez-vous, le VAFC donnait le sentiment d’être sur le bon chemin avec notamment quatre clean-sheet sur les cinq derniers matches. Cependant, une victoire était nécessaire pour donner du poids à cette thèse et surtout sortir de la zone rouge. En ce sens, la réception de Concarneau – un promu loin d’être fringant – suscitait beaucoup d’enthousiasme. Mais toujours aussi triste offensivement et à la faute défensivement, avec un penalty fatal, Valenciennes n’a pas eu l’issue escomptée.
Bruno Costa surnage
S’il y a bien un joueur qui s’est montré à son aise sur le terrain, c’est bien Bruno Costa. Le Portugais, qui se remet peu à peu en forme depuis son arrivée, a non seulement disputé l’intégralité de la rencontre, mais il a surtout porté l’entrejeu. L’ancien du FC Porto a été au rendez-vous dans l’activité sans ballon, aussi bien à la proposition offensivement qu’à la récupération défensivement – c’est lui qui subtilise le ballon dès la première minute sur le premier poteau valenciennois -, et s’est révélé très juste techniquement, cherchant toujours à faire la différence par la passe ou le dribble, comme sur ce rush solitaire dans la surface (37′). Il sauve même les siens du 2-0 sur sa ligne par un dégagement en catastrophe (53′). Pas le plus pertinent dans les derniers mètres, à l’image de son équipe, comme sur quelques centres qui n’ont pas trouvé preneur (74′, 90+1′), Bruno Costa n’en reste pas moins la grande satisfaction d’une soirée bien délicate pour le VAFC.
Jorge Maciel fait part de son inquiétude
Nerveux pendant le match et préoccupé au moment d’analyser la performance des siens, Jorge Maciel n’est pas parvenu à trouver le moindre élément positif après la défaite du VAFC contre Concarneau : « On n’arrive pas à s’imposer au premier ballon, au deuxième, jamais. La réussite, ça en fait partie mais ce n’est pas une excuse. La sensation qu’on a, c’est qu’on fait un poteau à la première minute, on touche la transversale à la fin de la première mi-temps, mais pendant 44 minutes on n’a rien fait. Ça coûte cher. Je pense qu’il nous a manqué tout ce qu’il faut pour sortir d’où on est. Il faut qu’on montre qu’on a vraiment quelques ambitions, un peu de fierté et un peu d’orgueil parce qu’aujourd’hui la première mi-temps est catastrophique. D’un point de vue défensif, on n’était pas sur le terrain. »
Crédits photo : Romain Biard/Icon Sport
Vous avez relevé une coquille ou une inexactitude dans cet article ? Contactez la rédaction en précisant le titre de l'article.
Peut être que le 4 3 1 2 permettrait d’être plus présent devant le but avec soit Boutataou ou Costa derrière les 2 attaquants.