Alors que les négocations sur le rachat du club avec Fenway Sports Group avait été relancées au cours du week-end, les Girondins de Bordeaux ne seront pas rachetés. Le deal a capoté à quelques heures de l’audition en appel par la DNCG, lors de laquelle le FCGB devrait être placé en redressement judiciaire et dire adieu au monde professionnel.
Le National 2 pour les Girondins ?
C’est vers une triste fin que l’on se dirige. Le retour à la table des négociations de Fenway Sports Group, comme révélé ce lundi, aurait pu être le rebondissement, l’élément qui sauve le personnage principal et renvoie vers un nouvel épisode de la saga, à savoir la saison 2024/2025. Finalement, il ne devrait pas y avoir de nouveau chapitre, du moins pas au niveau professionnel. Comme indiqué par Sud Ouest Girondins, FSG s’est finalement désengagée des discussions de rachat des Girondins de Bordeaux. La raison principale ? Le coût du stade, alors que la promesse d’une future délibération de la Métropole sur le loyer n’a pas été jugée comme suffisante.
La Métropole avait promis de soumettre lors de sa prochaine assemblée, en septembre, un abandon de créances (plus de 20 millions d’euros) et de revoir le loyer exorbitant – les Girondins paient chaque année 4,7M€. Outre le contexte économique global du football français, la question juridique autour du cas Vladimir Petkovic – ancien entraîneur de Bordeaux (2021-2022) auquel le club doit potentiellement 12M€ – a aussi pesé lourd dans la réflexion des dirigeants de la société américaine. Ces derniers n’auront finalement effectué qu’un retour express à la table des négociations, suffisant pour faire espérer l’inespéré au microcosme bordelais, insuffisant pour faire dévier la trajectoire qui envoie les Girondins bien loin du football professionnel.
Le dénouement de l’audition en appel du club bordelais devant la DNCG, prévue à 10h ce mardi, ne fait que peu de doutes. Après avoir prononcé la rétrogradation en National du FCGB il y a deux semaines, le gendarme financier devrait placer le club girondin en redressement pour geler les dettes sociales et fiscales du club. Avec, à la clé, un retour en National 2. La « situation critique » décrite il y a quelques jours par Gérard Lopez, son si controversé propriétaire et président, ne l’a sans doute jamais été autant.
Crédits photo : Sylvain Thomas/FEP/Icon Sport