Au sortir de la « frustrante » défaite à Pau (3-1), Jorge Maciel est longuement revenu sur le déroulé de la rencontre et le sort réservé à son équipe, qui a une nouvelle fois manqué d’efficacité après avoir « fait le plus difficile ».
VA paie ses erreurs
« On a récupéré beaucoup de ballons dans la moitié de terrain adverse. Après, on fait des erreurs. Sur le penalty, on dort sur le second ballon et on fait faute. Si on regarde les grosses occasions de la première mi-temps, je pense que les choses sont équilibrées. On peut jouer mieux et c’est pour ça qu’on a changé, parce qu’il nous manquait un peu de profondeur et d’agressivité. En première mi-temps, Jean (Louchet) gère bien les situations en profondeur. Le gros arrêt de la première mi-temps, c’est sur la frappe d’Andrew (Jung, 11′) et le face-à-face de (Makabi) Lilepo (42′).
Bien sûr qu’on peut être mieux en première mi-temps. Mais venir jouer ici, quand tu es dernier, face à une équipe qui est en confiance, créer des occasions comme on en a créées… Défensivement, on a été globalement bien : agressif, aller chercher haut. Mais il faut jouer beaucoup mieux les transitions. On était toujours en égalité numérique, et on n’a jamais joué en profondeur comme on a fait au début de la deuxième mi-temps. Le regret, c’est de ne pas jouer sur les faiblesses de l’adversaire et nos forces. »
Une défaite au mental ?
« On voit la différence d’état d’esprit entre les deux équipes : une équipe en confiance, une autre qui est dernière au classement. Ça tourne beaucoup trop vite en leur faveur, et ça prend beaucoup de temps pour nous. On avait fait le plus difficile : revenir au score. Après, on a un poteau, une situation de deux contre un où on arrive à mettre le ballon dehors (soupir). On a quelques autres occasions, mais on ne marque pas. C’est très dur. C’est la réussite du match : celui qui marque plus que l’autre gagne. On fait deux erreurs sur le premier et le second buts. Ils marquent, on ne marque pas. C’est le regret qu’on a depuis le temps : on ne marque pas de but et ça nous coûte trop cher. C’est frustrant parce que dans l’esprit, dans l’agressivité, dans l’impact, on était très bien dans le match pendant 70 minutes. Si pour marquer des buts, il faut avoir dix occasions, c’est dur… »
Nick Venema, le facteur X
« Nick (Venema) est bien rentré. On parle beaucoup des attaquants, mais c’est aussi à l’équipe de créer plus. Aujourd’hui, et même contre Annecy avec Lilepo, Taylor (Moore), Andrew (Jung), il y a des périodes où on se crée des occasions. Aujourd’hui, il y en a au moins six, je pense, où on finit l’action en conditions normales. Il y avait un momentum en début de deuxième mi-temps où on était bien. Finalement, on se tire dans les pieds et ça coûte très cher. »
L’incompréhension Boutoutaou
« À la fin de la mi-temps, Aymen (Boutoutaou) avait ressenti un truc. L’entrée de Nick n’était pas prévue quand le match était à 0-0, mais à 1-0 il fallait un peu plus de profondeur. Je pensais qu’Aymen était blessé, mais il ne l’était pas. On est resté sur cette décision. Ça a bien marché dans le sens où Nick a apporté quelque chose dans le jeu, même si on a perdu. C’est dommage que notre impact de début de deuxième mi-temps n’ait pas payé. Même vis-à-vis de l’adversaire, on sentait qu’on était bien. On créait des occasions à chaque ballon, on gagnait les duels, on était installé. Mais voilà, c’est dommage, c’est frustrant… »
Source : VAFC
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« Mais venir jouer ici, quand tu es dernier, face à une équipe qui est en confiance, créer des occasions comme on en a créées » tu veux une médaille peut-être ? On parle beaucoup des absents valenciennois hier mais pas ceux de Pau, nettement plus nombreux et préjudiciables. Hier on a perdu 3-1 chez leur équipe réserve limite, mais c’est pas grave..
Il faut donner un bon coup de gueule à ces joueurs là ils font le minimum ,jamais dans la constance, jamais le coup de rein final pour emballer un match.