Défait sur sa pelouse par Dunkerque (0-1), avant-dernier du championnat, le VAFC s’est enfoncé un peu plus dans la crise au terme de ce derby nordiste. Ou plutôt « dans le trou », comme le suggère Jonathan Buatu, qui souligne la « peur » du club du Hainaut, comprend le désarroi des supporters valenciennois et affirme son soutien à Jorge Maciel, pointant davantage le groupe.
Un VAFC incurable ?
« Franchement, c’est compliqué de dire clairement quel est le problème. C’est à nous de faire plus sur le terrain. Il n’y a qu’un seul chemin. Il faut chacun se regarder dans un miroir et avancer. C’est sûr que c’est très, très mal entamé, mais on n’est qu’en novembre. Il y a toujours moyen de changer les choses, mais il est plus que temps. »
VA joue avec la peur de perdre
« Ce soir (samedi soir, ndlr), on a joué avec la peur. Cela s’est vu sur le terrain. Je pense que c’est aussi par rapport à la situation dans laquelle on est. De toutes façons, il n’y a pas 36 000 solutions, il va falloir relever la tête et continuer jusqu’à la fin. Mentalement, c’est compliqué. On est clairement dans le trou. Mais si on abandonne maintenant, on s’arrête là et on descend. Il faut continuer même si c’est compliqué et qu’on ne voit pas le bout du chemin. Il va falloir continuer et se battre, il n’y a que ça à faire. »
Jonathan Buatu comprend les supporters
« Les sifflets ? C’est toujours compliqué, surtout à domicile. Ça fait toujours mal. Il y a une part de compréhension de notre part : ils attendent des résultats et veulent que les choses changent. C’est compliqué pour nous. Des supporters qui se retournent contre toi, ça fait toujours mal pour les joueurs. Mais on ne délivre pas les résultats, donc on n’a pas notre mot à dire. Il va falloir passer au-dessus de cela, il n’y a pas d’autre choix. »
Un groupe uni derrière Jorge Maciel
« Bien sûr que l’équipe est encore derrière l’entraîneur, ce serait trop facile de mettre tout sur lui. L’entraîneur nous dit de faire des choses, mais c’est à nous de mettre les choses en place sur le terrain et de faire les choses différemment. Tout le monde est toujours derrière l’entraîneur, il n’y a aucun souci et aucune discussion. L’entraîneur est toujours le premier fusible, on l’a connu la saison passée. J’ai toujours été clair là-dessus : c’est trop facile de tirer sur un entraîneur, même si les résultats ne sont pas bons. Ce n’est pas l’entraîneur qui court sur le terrain. »
Remettre le bleu de chauffe, encore
« Ce qu’il faut changer ? Bonne question. Il faut travailler, voir ce qui n’a pas été encore une fois, recommencer et continuer. On peut parler pendant trois heures et je vous dirai la même chose : il n’y a pas 36 000 solutions. C’est une défaite qui fait mal à domicile, dans un derby où on espérait pouvoir se relancer. On a une trêve qui va prolonger la spirale négative avec des semaines de travail compliquées. La Coupe de France arrive, on n’a pas le temps de s’abattre sur notre sort. On est encore en novembre, il y a encore la place pour changer les choses. Ça devient urgent parce que les concurrents prennent de la distance, prennent des points contrairement à nous. Il va falloir se battre, c’est tout ce qu’on peut faire. »
Des actes plutôt que des paroles
« On peut discuter trois heures pendant la trêve, mais comme le coach l’a dit, ce n’est plus le moment de discuter. On l’a fait, on peut encore le faire, mais à un moment, il va falloir être concret dans les actes et faire les choses différemment parce que là, ce n’est pas bon. Il faut rester ensemble. C’est une situation compliquée, c’est souvent le moment où chacun se pointe un peu du doigt. Mais si on ne reste pas ensemble, le groupe éclate et ça devient encore plus compliqué. On est dans le trou, mais il faut qu’on reste ensemble et qu’on essaye de remonter ensemble. Il n’y a pas d’autre chemin. »
Source : Sports 59/62
Crédits photo : Romain Biard/Icon Sport
Buatu !! Lui le premier est au fond du trou depuis 3-4 matchs
Il est très décevant en effet.. Sur le but il se fait prendre comme un bleu.. Après quand on voit Woudenberg, Moore ou encore Jung, c’est pas le pire.. et son discours est pas idiot non plus.. Mais bon jreste très perplexe sur l’entraîneur quand même ;( ;(
Une équipe c’est 11 joueurs sur le terrain !!! La responsabilité est collective. J’ai assisté au match contre Caen à domicile et clairement toutes l’équipe avait sombré en 2eme mi-temps.
Mouais enfin quand tu vois des Knockaert vs. Jung, Lecoeuche vs. Woudenberg, Cuffaut vs. Buatu, y a quand même des individualités qui posent problème.. Après le principal problème à VA est collectif je te rejoints là dessus, collectif au point que l’entraîneur et la direction sont loin d’être irréprochables.. Notamment contre Caen où la défaite est pour le coach très clairement
Buatu !! Lui, le premier est au fond du trou depuis 3-4 matchs !!