Dans une forme de mimétisme avec un VAFC mal en point en Ligue 2, certains de ses récents anciens entraîneurs n’ont pas réussi l’après-VA. D’autres sont parvenus à rebondir, sans grande réussite toutefois.
Hadzibegic, un tour du monde express
Aujourd’hui sans poste, Faruk Hadzibegic n’en a pas moins voyagé depuis la fin de son aventure au Hainaut. S’il a d’abord rebondi au Red Star lors de la saison 2018-2019, le Franco-Bosnien n’y passera que six petits mois avec une moyenne d’un point par match (le club sera relégué en National à la fin de la saison). S’ensuit la découverte de nouveaux horizons. Il dirige le Monténégro pendant un an et demi mais quitte la sélection en décembre 2020 afin de retrouver un poste en club. Ce sera chose faite en 2022, en arrivant au MC Alger… qu’il quittera trois matches plus tard (aucune victoire). De retour à la tête de la sélection bosnienne en janvier 2023, il quitte son poste d’un commun accord avec sa fédération après un revers à domicile face au Luxembourg (0-2).
Ray, une longue inactivité
Réginald Ray a joué de malchance. Après son aventure au VAFC (2017-2019), l’entraîneur français d’aujourd’hui 55 ans est nommé au Mans le 29 février 2020. Un match nul plus tard, le football français est à l’arrêt à cause du Covid. Le Mans, classé avant-dernier, est relégué et Ray impuissant. Le club ne peut accéder à ses demandes au sujet des conditions de travail et l’ancien technicien valenciennois quitte le club… avant de revenir en novembre 2022 ! Douzième de National à l’issue de la saison passée, trois points devant la zone de relégation, Le Mans et Réginald Ray pointent aujourd’hui à la sixième place d’un troisième échelon français extrêmement homogène après des dernières semaines en dents de scie.
Guégan, l’illusion sochalienne
Avant de couler structurellement, d’être relégué en National et d’échapper de peu au dépôt de bilan, le FCSM s’est longtemps mêlé à la lutte pour la montée en Ligue 1 la saison dernière. À sa tête, Olivier Guégan, après avoir été démis de ses fonctions en novembre 2021 par le VAFC. Solide jusqu’au mois d’avril dernier, Sochaux s’effondrait subitement. Au terme de cinq revers de rang synonymes d’adieu au rêve de la Ligue 1, Olivier Guégan était licencié. Sans lui, le FCSM n’enrayait pas la machine avant de connaître un été de tous les dangers.
Delmotte sur un banc de Ligue 1
Christophe Delmotte n’aura pas renouvelé l’expérience de numéro un sur un banc professionnel. Au sortir de sa courte aventure à la tête de l’équipe première du VAFC (2021-2022), le technicien de 54 ans est redevenu adjoint à l’aube de la saison 2022-2023, à Metz. À l’issue d’un exercice réussi et d’une deuxième partie de saison exceptionnelle, le FC Metz était promu en Ligue 1. Récompensés, Christophe Delmotte, Laszlo Boloni et tout son staff ont été prolongés jusqu’en juin 2025 cet été.
Rabuel, silence radio
Deuxième entraîneur consécutif à avoir été promu de la réserve à l’équipe première du VAFC après Christophe Delmotte, Nicolas Rabuel ne s’est lui aussi pas éternisé au Hainaut. Après neuf ans de bons et loyaux services au club et dix mois sur le banc des A, le père de Matteo Rabuel, lui aussi parti de VA cet été, reste à la recherche d’un nouveau projet après avoir obtenu le BEPF en mai, sans toutefois donner de nouvelles.
Kantari, de retour en réserve… pour combien de temps ?
Jamais deux sans trois. Après avoir sauvé VA de la relégation en fin de saison en tant qu’entraîneur intérimaire, le troisième technicien de rang issu de la réserve est retourné avec l’équipe B du VAFC cet été, laissant place à Jorge Maciel et aux choix de la nouvelle direction. Pour autant, le « soldat du club », comme il se définit, a pris goût au poste de numéro un et se verrait bien reprendre ce poste. Pour ce faire, le Marocain de 38 ans, actuel douzième et relégable en National 3 avec la réserve, devra lui aussi obtenir son BEPF (il entend postuler à la prochaine promotion). Avant de revivre une expérience professionnelle à VA… ou ailleurs ?
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