Alors que l’Amiens SC est sur une pente descendante depuis un peu plus de deux mois, ses récents anciens entraîneurs réalisent tous un bon début de saison. Tour d’horizon.
Elsner, un retour en Ligue 1 qui se passe bien
Trois ans après une saison douloureuse avec l’Amiens SC, avec seulement quatre succès en 28 rencontres, Luka Elsner a déjà glané trois succès en à peine douze rencontres avec le Havre. Septième de Ligue 1 avec 15 points, les Normands ont réalisé un bon premier tiers de saison, avec seulement trois rencontres perdues contre Brest (1-2), Lille (0-2) et Marseille (3-0). Et si le projet de jeu s’avère moins flamboyant que la saison passée en Ligue 2, le technicien slovène semble avoir retenu les leçons de son passage raté en Picardie. Beaucoup plus pragmatique, il semble aussi évoluer dans un environnement favorable avec un Mathieu Bodmer plutôt inspiré à la direction sportive du club.
Pelissier est déjà dans le bon wagon
Si ses retrouvailles avec l’Amiens SC avaient débouché sur une défaite en août dernier (0-1), Christophe Pelissier n’en a pas moins réalisé un bon début de saison à la tête de l’AJ Auxerre. Au-delà de la récente probante victoire des Icaunais contre Saint-Etienne (5-2), l’AJA pointe déjà le bout de son nez dans le top 5 avec 25 points pris en 14 rencontres et pas moins de 30 buts marqués (ndlr : meilleure attaque du championnat). De quoi confirmer le statut de grand prétendant à la remontée immédiate en Ligue 1. De quoi donner du poids aussi à la thèse selon laquelle Christophe Pelissier connaît plus que quiconque le chemin qui mène de la Ligue 2 à Ligue 1, après l’avoir déjà emprunté avec Amiens en 2017 et Lorient en 2020.
Tanchot, le sportif à nouveau à l’honneur après un été rocambolesque
Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’Oswald Tanchot a vécu un été très mouvementé. Nommé à la tête du FC Sochaux fin juin, l’ancien entraîneur du Havre et d’Amiens savait qu’il n’aurait pas la tâche facile, avec la nécessité pour le club doubiste de procéder à des coupes budgétaires pour rester en Ligue 2. Toutefois, le Mayennais ne s’attendait sans doute pas à vivre un tel feuilleton. Au bord du gouffre et du dépôt de bilan tout au long de l’été, Sochaux a finalement été repêché en National, le 17 août, soit une semaine après la reprise officielle du championnat. Dans la nécessité de reconstruire un effectif à la hâte, la totalité ou presque des joueurs étant partis, Sochaux a lancé le 25 août dans l’inconnu le plus complet.
Battus par le leader Red Star (2-0), avant d’être corrigés à domicile par le GOAL FC (0-3), les Lionceaux ont profité du derby contre Epinal pour lancer la machine (0-3). Depuis, le FCSM a aligné quatre victoires pour autant de matches nuls et seulement deux défaites. De quoi apparaître au huitième rang avec cinq points de retard sur le deuxième mais aussi seulement six longueurs d’avance sur le premier relégable. Quoi qu’il en soit, Oswald Tanchot a réussi à remettre le bateau à flot en dépit des nombreuses difficultés rencontrées.
Hinschberger dans la course à la montée avec Niort
Après avoir quitté l’Amiens SC début avril, Philippe Hinschberger a pris le temps de se ressourcer avant d’accepter la mission de faire remonter Niort en Ligue 2, l’un de ses clubs de cœur. Le début de saison est jusqu’ici réussi pour le technicien qui vient tout juste de fêter son 64e anniversaire. Si les Chamois ne parviennent pas à suivre le rythme effréné du Red Star, leader avec huit points d’avance, ils domptent le reste de la concurrence avec 24 points inscrits en 13 rencontres (7 victoires, 3 nuls, 3 défaites). Deuxième meilleure attaque du National, Niort pêche davantage défensivement avec 17 buts encaissés. Pour autant, le seul point noir de ce début de saison reste l’élimination précoce au 6e tour de coupe de France par l’Aviron Bayonnais (N3).
Crédits photo : Iconsport
Donc …c’est quoi ou qui le problème à Amiens ?