Cible des critiques depuis la réélection de Vincent Labrune à la tête de la Ligue de football professionnel (LFP), Bernard Joannin a tenu à défendre sa position en communicant de manière officielle sur son vote. Assurant s’être abstenu, le président de l’Amiens SC n’a pas convaincu les intervenants de l’émission l’After Foot de RMC Sport, à commencer par Daniel Riolo.
Le vote blanc de Bernard Joannin a fait sourire
Président du collège de Ligue 2 et représentant de celui-ci au sein du Conseil d’administration de la LFP, l’organe électif, Bernard Joannin n’a pas respecté la consigne de vote de ses homologues. Alors qu’une majorité soutenait Cyril Linette, le président de l’Amiens SC a décidé de s’abstenir, « pour ne pas favoriser un des deux candidats« , estimant qu’une majorité claire ne s’était pas exprimée.
« Ce vote blanc est mythique. Joannin a représenté les deux mecs qui ont voté blanc au collège de Ligue 2 (9 voix pour Linette et 7 pour Labrune), ironise Florent Gautreau, intervenant de l’émission l’After Foot sur RMC. Cela montre qu’il faut changer les statuts. Tu ne peux pas faire un vote avec les grands électeurs qui font ce qu’ils veulent avec leur vote. »
Une polémique justifiée selon Daniel Riolo
Un sentiment partagé par bon nombre de présidents de Ligue 2, certains réclamant même les démissions de Bernard Joannin et de Pierre-Olivier Murat du Conseil d’administration de la LFP. « Pour démissionner, il faut être honnête et avoir de la classe. Quand tu es capable d’une telle trahison, globalement on ne peut pas attendre de toi que tu démissionnes, assène Daniel Riolo. Globalement, tu es droit dans tes bottes dans ta malhonnêteté. »
Pour ce dernier, le vote blanc de Bernard Joannin n’est qu’une simple manoeuvre politique. « Labrune a dit à Joannin : tu tiens ta Ligue 2. Il en a fait un patron, alors que c’est le quidam que personne ne connaît. L’autre, il a fait du zèle en tant que soldat. » Tout ça alors qu’un simple respect du souhait de la majorité des présidents de Ligue 2 n’aurait rien changé à l’issue finale du vote, en plus d’éviter la polémique à laquelle le président de l’Amiens SC fait face depuis 48 heures. Le tout sans même parler du respect des principes élémentaires de la démocratie.
« Il faut arriver à faire en sorte que les parrainages et les votes soient un vrai vote, où tous les acteurs puissent voter, que chaque voix compte. Là, c’est n’importe quoi, c’est du charcutage. Un vote est fait et il n’est pas respecté après« , conclut Florent Gautreau sur ce dossier qui risque encore de faire parler un bon moment.
Crédits photo : Hugo Pfeiffer/Icon Sport
Le peuple n’est plus entendu ! Gilets jaunes Arc de Triomphe Décembre 2018
Vote pour la présidence de la ligue 1…., vote après dissolution de l’assemblée en juin dernier….. = même combat et mêmes magouilles anti démocratiques. Les opinions exprimées par le vote ne sont plus respectées de nos jours, c’est un fait !
Je pense qu’il y a un gros malentendu autour de cette élection.
La LFP est en pleine mue pour devenir une entreprise à but lucratif comme Danone, Adidas ou Panzani. Or y a t il des élections démocratiques pour élire les dirigeants de ces entreprises ? Bien sur que non. Pourquoi y en aurait il pour la LFP?
Qu’ils acceptent une fois pour toute ce qu’ils sont devenus réellement (une entreprise d’entertainment) et qu’on arrête de nous saouler avec cette mascarade d’élection.