Entré en jeu lors du succès de l’Amiens SC à Hombourg-Haut (0-3), samedi pour le compte du 7e tour de la coupe de France, Rayan Lutin en a profité pour inscrire son tout premier but pour sa première apparition chez les professionnels. Désormais, le jeune milieu de terrain offensif se verrait bien retourner à Thaon-les-Vosges pour se venger de la saison dernière. Entretien.
Rayan, quel est votre sentiment après ce match avec la qualification et un but à la clé d’un point de vue personnel ?
C’est toujours plaisir de faire sa première en professionnel, en prime avec un but à la clé. Cela me fait vraiment plaisir d’avoir fait cette première entrée. Cela me donne beaucoup de confiance pour la suite. Le plus important était de gagner, de se qualifier. On a rempli les conditions fixées par le coach. On est content d’avoir atteint l’objectif.
Votre but assure la qualification…
Quand je rentre, on est bien, à 2-0. C’est vrai que ce troisième but leur met un coup au moral, sachant qu’ils étaient déjà à 10. On peut dire que c’est le but qui les abat un peu. Sur mon but, j’ai plusieurs solutions avec Andy (Carroll) à gauche ou Mathis (Touho) à droite. Je choisis de tirer parce que je pense que le gardien ne s’y attend pas. Cela a payé.
Thaon au prochain tour ? Si c’est le cas, on ira là-bas avec plaisir, avec l’envie de prendre notre revanche.
La coupe de France est l’occasion pour les jeunes joueurs d’avoir du temps de jeu…
L’an dernier, j’étais sur les feuilles de match sur les deux derniers matches de coupe contre le Lamentin et Thaon. Là, c’est un plaisir d’être entré et d’avoir marqué ce premier but en professionnel.
Vous avez de fortes chances de retrouver Thaon au prochain tour…
Je ne le savais pas ! Si c’est le cas, on ira là-bas avec plaisir, avec l’envie de prendre notre revanche. C’est un mauvais souvenir, surtout qu’on ne voulait pas sortir contre une équipe de niveau inférieur, même si on savait que c’était un piège.
Cela vous plairait de les retrouver ?
Peu importe l’adversaire, on ira avec l’envie d’aller gagner. On a peur de personne.
Propos recueillis par Romain PECHON