Encore une fois tombé, cette fois à Ajaccio (2-1), le VAFC ne cesse de creuser son trou. Lanterne rouge déjà larguée à la mi-saison, la survie du club du Hainaut en Ligue 2 est plus que jamais en danger. Découvrez notre débrief de cette rencontre comptant pour la 19e journée de Ligue 2.
Une défaite aux allures de fatalité
L’espoir était pourtant de mise. Chez la deuxième meilleure équipe de Ligue 2 à domicile, le VAFC n’avait de toute façon plus vraiment de calcul à faire : décrocher la victoire, ou à minima ne pas perdre, histoire de relancer la dynamique avant la trêve hivernale et de conserver quelques espoirs de maintien. Au lendemain de la dixième défaite de la saison, ceux-ci paraissent aujourd’hui bien minces.
Inexistant en début de rencontre, VA parvenait tout de même à revenir par l’intermédiaire d’un duo Hamache-Haouari plutôt en jambes (1-1, 31′). Mais dans l’incapacité de se montrer tout simplement au niveau, aussi bien dans la maîtrise du ballon, dans la création d’occasions qu’en termes de solidité défensive, le club du Hainaut craquait (2-1, 42′) sans jamais se relancer, et chutait in fine. Bon dernier de Ligue 2 avec 11 petits points à la trêve et déjà 9 de retard sur le premier non-relégable, l’optique du maintien se transforme peu à peu en utopie pour le VAFC.
Le classement du VAFC en Ligue 2
L’étoile filante Ilyes Hamache
La majeure partie du maigre danger valenciennois est venue de lui. Dans son couloir gauche, Ilyes Hamache a fait vivre un petit calvaire à l’expérimenté Mohamed Youssouf (35 ans) et au jeune Anthony Khelifa (18 ans). Ses démarrages ravageurs et ses crochets dévastateurs ont fait mal au côté droit de la défense ajaccienne. Tout proche d’aller au bout dès l’entame de match (4′), il sert parfaitement Yassine Haouari sur l’action du but (31′). Très actif, il s’est néanmoins éteint à petit feu en seconde période en étant beaucoup moins touché par ses coéquipiers et dangereux dans ses prises de balles. Suffisant pour être élu homme du match par les lecteurs du 11 Valenciennois, avec 37% des suffrages.
Le VAFC manque de réussite et d’expérience
À l’occasion du troisième match – deuxième en Ligue 2 – de sa mission intérimaire depuis le départ de Jorge Maciel, Ahmed Kantari n’a pas su inverser la tendance à Ajaccio. Une défaite imméritée au vu du contenu livré selon lui. « On est censé faire au moins match nul, regrette-t-il. On donne deux buts, tout simplement. Je vais être dans la continuité de ce que j’ai dit le week-end dernier, mais on ne peut rien reprocher aux joueurs dans leur investissement. Ils ont lutté et ont fait le match qu’il fallait à l’extérieur. Mais en Ligue 2, il faut être pragmatique et ne pas faire de cadeau à l’adversaire. Toutes les équipes attendent l’erreur adverse. Et nous, on est un peu trop naïf. »
Avec Ahmed Kantari sur le long terme ?
S’il a enchaîné deux revers en autant de rencontres de Ligue 2, Ahmed Kantari a affiché détermination dans le discours et légère progression dans le jeu depuis sa prise de fonctions intérimaire. De quoi engranger la confiance de Sport Republic et des décisionnaires de Sport Republic ? « La reprise est prévue le 28 décembre. Avec moi ? Je ne sais pas, a immédiatement glissé le Marocain. Des discussions ? Il y en aura demain (mardi, ndlr), tranquillement. On va rentrer à la maison déjà. (…) Tout le monde doit se remettre en question, tout le monde doit se poser les bonnes questions pour avancer. Le VAFC ne mérite pas d’être là par rapport à l’histoire de ce club, par rapport aux supporters qui aiment ce club. Aujourd’hui, ça me fait mal de voir le club dans cette position au classement, dans cette situation. Ouais… C’est difficile à digérer. »
Crédits photo : Eddy Lemaistre/Icon Sport
Et le terrain de merde qui a causé deux faux rebonds sur les deux buts, pour mettre en position favorable l’attaquant ajaccien sur le premier et provoquer la bourde de Louchet sur le deuxième on en parle ??!
Louchet est zéro à la relance au pied et cela depuis le début de saison, d’ailleurs ce ne sont quasiment jamais des relances mais des pertes de sa part. On peut analyser autant de ralenti que l’on veut, ce sont ses pas bizarre avant de frapper la balle plutôt qu’un pseudo faux rebond qui le font dévisser.