Dans un stade de Licorne particulièrement glacial, l’Amiens SC n’est pas parvenu à stopper sa série négative à l’occasion de la réception de Concarneau (1-1), samedi. Découvrez notre débrief de cette rencontre comptant pour la 15e journée de Ligue 2.
L’Amiens SC n’y arrive toujours pas
Avec une seule victoire sur les dix derniers matches de championnat, l’Amiens SC fait plus que jamais du surplace. A l’image de son match contre Concarneau, le club picard manque cruellement de poids offensif pour mener grand train. Après avoir concédé trop naïvement l’ouverture du score, la formation d’Omar Daf a mis toutes ses forces dans la bataille pour arracher l’égalisation, par l’intermédiaire d’un centre-tir vicieux de Gaël Kakuta. Mais incapables de surfer sur la vague, les Amiénois ne furent pas capables de forcer la décision au cours d’une seconde période sans éclat. Avec 8 points pris sur les 10 dernières rencontres, l’ASC affiche un rythme de croisière digne d’un concurrent au maintien.
Le classement de l’Amiens SC en Ligue 2
Gaël Kakuta évite le drame
Sur courant alternatif, avec une entame timide et une deuxième période en pente descendante, Gaël Kakuta a tout de même été le principal voire unique atout de l’Amiens SC contre Concarneau. Très souvent trouvé dans le demi-espace droit, l’international congolais a trouvé des angles de passes qui auraient pu faire mouche avec un peu plus de précision chez ses partenaires (21′). Au-delà de ses quatre passes clés, le numéro 10 a surtout égalisé d’un centre-tir vicieux et décisif. Sans lui, il n’y aurait pas eu grand chose à sauver offensivement.
Omar Daf fait encore et toujours le même constat
Estimant que l’Amiens SC a plutôt fait un bon match sur le plan collectif, Omar Daf avait du mal à cacher sa déception après le match nul contre Concarneau. Encore une fois, il ne peut que constater le manque d’efficacité de son équipe : « Je trouve que c’est mal payé, parce qu’on est allé les chercher très haut, c’est un des matches où on a été le plus agressif, en maintenant le bloc très haut tout au long de la rencontre. Quand on se crée autant d’opportunités, il faut mettre plus qu’un but. On sait que ça ne suffit pas sur ce genre de rencontre. Je suis très énervé et frustré après ce genre de rencontre. Je suis énervé de notre manque de spontanéité. Je pense que si l’adversaire a autant d’opportunités que nous, on est sanctionnés. On s’est procuré les situations, on s’est donné les moyens de gagner ce match. Maintenant, il faut punir l’adversaire et c’est ça qui m’agace.«
Régis Gurtner joue la carte de l’apaisement
Alors que l’Amiens SC n’a plus gagné le moindre match à domicile depuis le 2 septembre, Régis Gurtner veut rester positif, estimant que son équipe progresse de match en match: « On est sur une série un peu plus compliquée. A nous de faire en sorte, sur les quatre matches qui restent en championnat et le match de coupe de France, de reprendre des points. On ne cogite pas. Par rapport au début de saison, il y a vraiment beaucoup de mieux dans notre jeu. On essaie de produire, on propose du contenu. Malheureusement, le football est comme ça, avec des périodes un peu moins fastes. On va travailler là-dessus pour avoir des périodes plus fastes sur le plan offensif. »
Andy Carroll, le début d’un problème ?
Trois mois après son arrivée en Picardie, Andy Carroll peine à s’imposer comme le grand attaquant attendu et espéré par l’Amiens SC. Après des débuts prometteurs, avec comme point d’orgue son but exceptionnel à Annecy, l’international anglais incarne aujourd’hui un secteur offensif en grande difficulté. Emprunté physiquement et manque de connexion avec ses partenaires, l’attaquant inquiète alors qu’il s’apprête à enchaîner les matches en l’absence de Louis Mafouta, suspendu.
Romain PECHON
Crédits photo : Daniel Derajinski/Icon Sport
Qu’il ne regarde pas que les occasions ratées, heureusement qu’on en a eu + qu’un promu dernier budget! on a même pas la possession sur le match (49%) et on est archi battu sur les duels, faudrait se poser les bonnes questions, non on les a pas « agréssé pendant 90 minutes » (du DAF!!) , on a joué par à coups, parfois même sans grande conviction.