Trois mois après son arrivée en Picardie, Andy Carroll peine à s’imposer comme le grand attaquant attendu et espéré par l’Amiens SC. Après des débuts prometteurs, avec comme point d’orgue son but exceptionnel à Annecy, l’international anglais incarne aujourd’hui un secteur offensif en grande difficulté. Décryptage.
Concarneau, une prestation inquiétante
Dans la lignée d’une prestation assez quelconque en coupe de France contre Hombourg-Haut, Andy Carroll a encore déçu face à Concarneau, samedi soir. Aligné à la pointe de l’attaque de l’Amiens SC, en l’absence de Louis Mafouta – qui purgeait là le premier de ses trois matches de suspension, l’ancien joueur de Newcastle a affiché de sérieuses lacunes.
Au-delà d’une lenteur qui est finalement sa marque de fabrique, l’Anglais a cruellement manqué de connexion avec ses partenaires et surtout d’impact dans le domaine athlétique, ce qui est censé être l’un de ses points forts. En souffrance, Andy Carroll a terminé la rencontre sans cadrer le moindre tir, sans avoir la moindre influence positive.
Et si Omar regrette toujours l’absence d’un attaquant de profondeur, l’exact opposé du profil d’Andy Carroll, l’entraîneur amiénois n’a pas voulu tirer à boulets rouges sur ce dernier, samedi soir. « Je réfléchis toujours d’une manière collective. On était là, on s’est procuré les situations. Maintenant, quand on met autant de centres dans la surface adverse, on doit aussi montrer plus d’engagement pour valider ces situations. Andy était là, on a essayé de l’alimenter. »
Un corps en souffrance
Sauf que l’ancien international anglais (9 sélections) avait trop souvent un temps de retard sur ses partenaires, peinant à se frayer un chemin au milieu de la défense centrale bretonne composée de Guillaume Jannez et du toujours aussi exaspérant Julien Celestine. Des difficultés qui peuvent aussi s’expliquer par un état de forme loin d’être optimal. Après une gêne au genou, Andy Carroll doit désormais composer avec des soucis aux ischio-jambiers.
Sans doute loin d’être à 100%, Andy Carroll va devoir rapidement retrouver une forme optimale, sachant que l’Amiens SC aborde une semaine à trois matches, au cours de laquelle le natif de Gateshead sera l’unique option crédible pour occuper la pointe de l’attaque, exception faite du match de coupe de France à Thaon-les-Vosges – pour lequel Louis Mafouta sera de retour de suspension.
En attendant, Régis Gurtner se veut confiant quant à la capacité d’Andy Carroll à être à la hauteur sur les deux prochains matches de championnat contre Saint-Etienne et Troyes : « ll apporte beaucoup avec son profil atypique, il nous sert dans l’équipe et même dans le vestiaire par son expérience. On sait qu’on pourra compter sur lui. Il va enchaîner les matches. On sait aussi que c’est un tueur devant le but, on le voit à l’entraînement. On compte beaucoup sur lui pour retrouver une dynamique de victoires. »
Pour cela, il faudra donc faire trembler les filets, ce que l’Amiens SC et Andy Carroll ne font que trop peu depuis le début de la saison. Et si ce dernier n’est pas le seul et unique responsable de cette faillite offensive, il n’en demeure pas moins un acteur majeur.
Romain PECHON
Crédits photo : Daniel Derajinski/Icon Sport
Faut pas oublier qu’AMIENS reste à 3 heures en voiture de l’Angleterre.c’était pour lui une bonne occasion.un clubs qui paye bien pas loin de chez lui.
Ce qu’il touche à Amiens c’est un pourboire de bistrot par rapport à son salaire de Liverpool. Il peut largement arrêter de bosser à 34 ans. S’il est là c’est qu’il a encore l’envie, l’argent ne le guide pas, il montre aussi « autre chose que l’Angleterre » à ses gamins. C’est un type vraiment sympa qui prend pas le club de haut malgré son CV, pour moi c’est une chance de l’avoir, j’aurais pris moi non pas Mafouta mais Carroll et Grbic pour avoir 2 solutions de pointe avec jeu de tête et sens du but, et des bons centreurs autour d’eux car on a que Gael et Antoine à peu près capable de centrer (et encore Antoine est bien moins précis cette saison).
OK avec toi philo c’est un renard de surface s’il n’a pas de bon centre dans la surface c’est mort
Faut pas oublier qu’AMIENS reste à 3 heures en voiture de l’Angleterre.c’était pour lui une bonne occasion.un clubs qui paye bien pas loin de chez lui.
Andy n’est pas un sprinter ni un joueur de profondeur, et samedi il est faux de dire qu’il est responsable du fait que les centres ne donnaient que peu d’occasion : ils ont été manqués presque tous, tu aurais eu un Olivier Giroud en forme c’était pareil. Moi c’est plutôt dans la justesse des remises, pas toujours top, que j’ai vu qu’Andy était pas au mieux. Mais pour l’avoir vu s’entrainer, même un Andy moyen physiquement, tu lui mets un bon ballon en position de marquer il ne décevra pas. Le 11 regarde avec sévérité le récepteur, qu’il regarde aussi les émetteurs et leur incapacité à part Gael de mettre un vrai bon ballon décisif.
tout à fait d’accord