Le VAFC s’est une nouvelle fois incliné à domicile. Cette fois-ci, les Rouge et Blanc ont été battus par Rodez sur le score de 0-2. Vainqueur à Rodez lors de la phase aller, le VAFC n’a pas su trouver la solution pour réitérer cette performance. Découvrez les tops et flops de la rédaction du 11 Valenciennois pour cette 26ème journée de Ligue 2.
Top
L’affluence
Les licenciés du District Escaut ont eu des offres à tarif réduit pour voir ce match. D’habitude, il y a environ 6 000 personnes qui viennent les week-ends, cette fois-ci il y en avait au moins 1 000 de plus. Cela a permis au VAFC d’ouvrir toutes ses tribunes alors que d’ordinaire, seulement deux sont ouvertes. Malgré ces tarifs réduits et son partenariat avec le District Escaut, le stade n’était même pas à moitié rempli. En effet, le stade du Hainaut peut accueillir 25 000 personnes.
Flops
Objectif « clean sheet » pas atteint
Ahmed Kantari avait annoncé avant le match ne pas vouloir prendre de buts et ainsi réaliser un clean sheet. Il a pour cela opter pour un 4-3-3 enlevant un attaquant à ses dernières compositions. L’objectif n’est pas atteint pour le club nordiste et son coach. En plus de ne pas avoir réussi à ne pas encaisser de but, les Rouge et Blanc en ont encaissé deux. Les deux buts empêchent le VAFC de marquer des points.
Le score aurait pu être encore plus lourd si Lassana Diabaté, auteur d’un bon match, n’avait pas effectué quelques parades. Il arrête notamment le penalty de Rodez (72′) après une faute du capitaine Joffrey Cuffaut. Cet arrêt aurait pu relancer le VAFC.
Un système qui n’a pas fonctionné
En jouant en 4-3-3, Kantari a décidé d’enlever un attaquant et de mettre un milieu supplémentaire sur le terrain, ne laissant personne sur le banc pour couvrir le poste en cas de blessure ou pour apporter du sang neuf en fin de match. L’objectif de ce choix de passer avec ce système était de densifier le milieu de terrain afin de protéger au mieux la défense nordiste, très friable ces dernières semaines. Pendant quasiment toute la première mi-temps, le VAFC conservait le clean sheet voulu par son entraîneur.
La corde était à la limite de rompre très souvent quand les défenseurs valenciennois étaient battus, mais soit Diabaté était présent, soit les attaquants de Rodez ne trouvaient pas le cadre. Trois minutes avant la pause, Cuffaut se faisait déborder et Kayi Sanda se faisait dépasser, Rodez ouvrait le score (0-1, 43′). Valenciennes n’a jamais su revenir dans le match. Manquant d’aide offensivement, Knockaert était trop seul et ne pouvait pas combiner. À noter que les milieux de terrain valenciennois se sont bien projetés vers l’avant, mais cela n’a pas suffi à décanter la situation.
Un coaching tardif
Ahmed Kantari a effectué un coaching tardif. Certes, il a fait son premier changement à la 66e minute en remplaçant Siriné Doucrouré par Mathias Oyewusi. Puis son deuxième quatre minutes plus tard, sortant Ilyes Hamache pour Andrew Jung (70′). Il n’a plus touché à son banc jusqu’à la 89e minute, une fois que le score était scellé. Il a fait un triple changement faisant rentrer Woudenberg, Flamarion et Lilepo à la place de Basse, Knockaert et Foe Ondoa.
Le fait de ne pas voir Flamarion titulaire était déjà surprenant mais il aurait pu apporter énormément en fin de match, son temps de jeu s’est limité au temps additionnel. Peut-être était-ce voulu pour le garder en forme pour mercredi. Avec quatre attaquants sur le banc de touche au début de la rencontre, les changements auraient pu arriver plus tôt pour enflammer l’animation valenciennoise qui a été trop pauvre. L’entrée du Nigérian Oyewusi a fait du bien avec deux grandes enjambées dont une qui a amené à un corner.
Lucas PIRART-GUTIERREZ
Crédit photos : Daniel Derajinski/Icon Sport