Après le clap de fin de la saison 2023/2024, l’heure est au bilan. Celui du mercato hivernal du VAFC, qui n’a permis de rectifier le tir, même si des joueurs ont affiché de belles promesses. Tour d’horizon avec des critères de notation basés sur le temps de jeu, notre baromètre de la saison et le rapport qualité/prix.
Flamarion, un futur leader offensif ?
Recruté en amont du lancement du mercato d’hiver, le tout sans la moindre indemnité de transfert, Flamarion est l’une des bonnes pioches hivernales du VAFC. S’il a manqué de constance dans ses performances, le Brésilien a également montré de très belles choses grâce à une technique au-dessus du lot et une bonne lecture du jeu. Décisif à quatre reprises, avec deux buts et deux passes décisives, il a notamment très bien terminé la saison dans un rôle de meneur de jeu qui semble parfaitement en adéquation avec ses qualités. A confirmer l’an prochain en National ? A condition qu’il reste.
Temps de jeu : 2,9/5 (58% de minutes jouées)
Niveau de performance : 2,47/5 (4,94)
Rapport qualité/prix : 3,5/5
Note générale : 6/10
Mathias Oyewusi pour un simple passage ?
A l’instar de Flamarion, Mathias Oyewusi a rejoint le VAFC en tant que joueur libre, le tout en signant un contrat longue durée (2026). S’il laisse un sentiment assez mitigé jusqu’ici, son profil d’attaquant de profondeur, capable de percuter balle au pied mais aussi de multiplier les appels sur tout le front offensif, s’avère précieux. Aussi, il ne faut pas oublier qu’il sortait déjà d’une saison pleine avant son arrivée dans le Nord de la France et qu’une blessure a brisé son élan en avril. Annoncé dans le viseur de Goztepe, il pourrait bien ne jamais en montrer davantage sous la tunique valenciennoise.
Temps de jeu : 2,2/5 (44% de minutes jouées)
Niveau de performance : 2,69/5 (5,38)
Rapport qualité/prix : 3,5/5
Note générale : 5,5/10
Siriné Doucouré, un vrai flop
Pire attaque du championnat, le VAFC a tout tenté pour revitaliser celle-ci au cours du mois de janvier. Ainsi, Siriné Doucouré fut le troisième joueur à vocation offensive à rejoindre le club. S’il a trouvé le chemin des filets en coupe de France, inscrivant le but de la qualification contre Saint-Priest, le joueur prêté par Lorient n’a pas brillé en championnat, en dépit de huit titularisations. La faute à un déficit technique qui a sauté aux yeux de tous. Simplement prêté, l’ancien joueur de Châteauroux va retourner de là où il est venu, sans avoir représenté un coût majeur au club.
Temps de jeu : 2,55/5 (51% de minutes jouées)
Niveau de performance : 2/5 (4)
Rapport qualité/prix : 2,5/5
Note générale : 4,5/10
Jean-Eric Moursou, une intégration intelligente
Si son temps de jeu est resté restreint, Jean-Eric Moursou a été intégré de manière réfléchie. Découvrant l’Europe, le très jeune milieu de terrain (19 ans) a déjà dû tempérer son engagement, à l’image de son entrée en jeu contre Saint-Priest. Et s’il reste encore brut de décoffrage, notamment techniquement, il n’en est pas moins un joueur très prometteur que le VAFC va pouvoir continuer de polir. Ainsi, il devrait avoir un rôle important la saison prochaine, après six mois de découverte qui auront eu leur utilité.
Temps de jeu : 1,5/5 (29% de minutes jouées)
Niveau de performance : 2,1/5 (4,2)
Rapport qualité/prix : 3,5/5
Note générale : 4,75/10
Halid Sabanovic, un prêt pour rien
A la recherche pour son couloir droit, alors qu’Allan Linguet devait faire face à des pépins physiques, le VAFC a obtenu le prêt d’Halid Sabanovic, mis au ban à Angers. Et après trois titularisations peu convaincantes, le Bosnien a disparu de la circulation en raison d’un problème musculaire. Par la suite, il se contenta d’une simple entrée en jeu dès le retour des vestiaires à Guingamp. Un passage qui ne laissera pas le moindre souvenir.
Temps de jeu : 0,5/5 (14% de minutes jouées) 1710
Niveau de performance : 2/5 (4)
Rapport qualité/prix : 1/5
Note générale : 2/10
Crédits photo : Daniel Derajinski/Icon Sport