Cinq mois après, le VAFC a retrouvé la voie du succès contre une équipe de Ligue 2. Une victoire face au Paris FC (2-1) pourtant loin d’être bien embarquée, mais sur laquelle peut désormais capitaliser un club du Hainaut qui, au caractère, a peut-être bien décroché plus qu’un simple ticket pour les huitièmes de finale de Coupe de France. Découvrez les tops et flops de cette rencontre comptant pour ce seizième de finale de coupe.
Les tops
VA renverse la vapeur
Rapidement mené (0-1, 10′), le VAFC aurait pu couler et jeter l’éponge inconsciemment, trop habitué à se retrouver dans de telles situations qu’il n’a jamais su inverser cette saison. Mais au Hainaut, en cette soirée glaciale de janvier, c’était un soir de premières. De première qualification en huitièmes de finale de Coupe de France depuis douze ans, de première victoire de 2024, de premier succès contre une écurie de Ligue 2 depuis le mois d’août et de premier match remporté après avoir été mené depuis… mai 2022 !
Pas longtemps abattu après l’ouverture du score puisque Manga Foe Ondoa ne tardait pas à égaliser (1-1, 15′), VA a peu à peu pris la mesure du rendez-vous pour se hisser au niveau de l’actuel huitième de Ligue 2 et même le dominer par moments. Et, in fine, le faire craquer par l’intermédiaire de Julien Masson (2-1, 48′), visage d’une équipe qui n’a jamais abdiqué. « VA ne renonce jamais », mantra adopté par le club depuis quelques semaines, n’a peut-être jamais été aussi réel que face au Paris FC.
La réussite tombe enfin du côté du VAFC
Si les six premiers mois de compétition du club hennuyer se sont révélés catastrophiques en tout point et que cette dernière place en Ligue 2 n’est pas forcément galvaudée, force est d’admettre que rien n’avait jamais tourné dans le bon sens pour le VAFC depuis le coup d’envoi de cet exercice 2023-2024. Contre le Paris FC, entre une barre francilienne (5′), le but de la cuisse de Manga Foe Ondoa (1-1, 15′) et, surtout, cette frappe de Julien Masson parfaitement contrée par Timothée Kolodziejczak pour venir lober Rémy Riou au centimètre près (2-1, 48′), le VAFC a joué avec la chance qu’il a eu le mérite de provoquer, comme le rappelait Ahmed Kantari dans les vestiaires.
Un parcours en coupe qui prend de l’épaisseur ?
Si VA avait jusqu’ici plutôt difficilement disposé d’écuries bien inférieures à lui (Haguenau, Mulhouse, Sarreguemines), le club du Hainaut a désormais passer le test de l’équipe professionnelle avec un brio relatif. De quoi le hisser parmi les seize dernières équipes de France encore en lice en coupe, et ainsi, pourquoi pas, rêver d’un parcours ? Si le championnat reste évidemment la priorité absolue au vu de la situation actuelle plus que précaire, la victoire face au Paris FC a prouvé que la Coupe de France pouvait être un facteur de relance pour un club qui n’aura sans doute plus rien à perdre désormais, face à des formations majoritairement plus huppées que lui.
Les flops
Une entame de match encore manquée
Ahmed Kantari en a pourtant fait son cheval de bataille et le martèle depuis quelques semaines : si le VAFC veut espérer quoi que ce soit dans cette saison galère, il faudra d’abord commencer par mieux commencer ses matches. Et face au Paris FC, les Nordistes, à nouveau plombés par une ouverture du score adverse hâtive, croyaient subir la même sentence qu’à Ajaccio (2-1) ou, plus récemment encore, que contre Amiens (0-1). Finalement, le désavantage au score n’aura pas duré bien longtemps. Un avertissement sans frais et peut-être bien l’exception qui confirme la règle. VA détient au moins eu la preuve qu’il peut rivaliser avec une équipe de Ligue 2. Aux ouailles d’Ahmed Kantari de le faire dès le coup d’envoi, sous peine de ne pas s’en sortir à force d’être menés 1-0 d’emblée et trop souvent.
Enzo PAILOT
Crédits photo : Daniel Derajinski/Icon Sport