À la veille d’une demi-finale de Coupe de France historique et potentiellement légendaire à Lyon, le VAFC croit fermement ses chances logiquement réduites. S’il loue la qualité de l’OL, grandissime favori, Ahmed Kantari avance les clés d’un éventuel miracle pour une qualification en finale.
Le VAFC va découvrir une autre sphère
« On prépare ce match avec beaucoup d’enthousiasme et beaucoup de sérénité. On a fait une bonne séance d’entraînement ce matin. On sent que les joueurs ont switché, c’est toujours plus facile de passer du négatif au positif. On s’est remis dans notre petite bulle d’oxygène, notre petite bulle Coupe de France qui nous a procuré énormément de bonheur. On est contents d’être dedans et de vivre ce match. Il y a beaucoup d’excitation parce que les joueurs vont découvrir un stade fabuleux et vont jouer contre une équipe mythique de Ligue 1. On ne joue pas juste pas juste une équipe de Ligue 1, on joue une équipe de Champion’s League, qui l’a prouvé sur les dernières saisons (l’OL n’a plus été en Ligue des champions depuis 2019-2020). La qualité de leur effectif le prouve aussi. Quand on est footballeur, on rêve de jouer ces matches-là et de se jauger face au gratin du football. C’est ce qui va se passer demain soir.
Le positivisme, clé de l’espoir ?
On n’est pas favoris, loin de là (sourire). Il faut être nous-mêmes. J’ai vraiment envie que les joueurs vivent ce match pleinement, de la première à la 95e minute. Surtout, ne pas le jouer avant. Le préparer comme on a l’habitude de les préparer. La motivation sera là, je n’aurais pas besoin de motiver mes joueurs. Ils sont parfois allés puiser dans la motivation lors des tours précédents, dans des contextes pas évidents, sur des terrains compliqués où on était la bête à abattre. Aujourd’hui, on n’est pas du tout dans cet état d’esprit. On est dans un état d’esprit positif. Il faut profiter de ces ondes positives pour qu’elles nous donnent de l’énergie. Il va nous en falloir face à ce mastodonte lyonnais.
Un groupe plus concentré que jamais
Comme on dit : « Tu n’as aucune chance ? Saisis-la ! » (Rires). Il est évident que sur le papier, quand on regarde l’effectif – si je ne me trompe pas, l’OL a 88 millions d’euros de dépenses en transfert sur le dernier mercato (56,13 en réalité, ndlr) avec des internationaux -, c’est une équipe d’une autre dimension. Donc je peux comprendre les gens qui ne croient pas trop en un exploit. Mais nous, c’est différent. L’émotion est à l’extérieur du groupe, et tant mieux que les gens profitent de ce bonheur et de cet évènement. Nous, on est professionnels. On doit se préparer et se matrixer pour aller faire une bonne performance à Lyon et exister dans ce match.
Des cadres au rôle essentiel…
On a tout à gagner, il faut être positif. Il faut aborder les choses avec beaucoup de calme et de sérénité. Je compte aussi sur mes cadres pour transmettre cette sérénité et ce calme à notre jeune effectif. Que chacun puisse arriver en pleine possession de ses moyens physiques, techniques, tactiques mais aussi mentales, pour pouvoir vivre cet évènement.
…tout comme les supporters
Je remercie les supporters pour leur accompagnement tout au long de cette Coupe de France. On en avait déjà quelques-uns à Mulhouse, à Sarreguemines, à Saint-Priest. À Rouen, on n’en parle même pas. Je les remercie pour le soutien et tous les efforts faits avec tous ces déplacements à l’extérieur. On le voit encore pour demain. Qu’ils nous envoient plein d’ondes positives pour qu’on puisse aprtager cet évènement avec eux et leur procurer du bonheur. En tout cas, on essaiera de jouer demain avec les valeurs de nos supporters, les valeurs du Nord, avec beaucoup d’engagement, d’enthousiasme et de don de soi, ce qui sera très important.
Le VAFC face à son histoire
Ça peut être le match d’une vie. Aujourd’hui, ça ne l’est pas encore mais ça peut l’être. C’est la magie de la Coupe de France : elle permet de rêver. C’est ce qui est fabuleux et magnifique. Dans ce genre de match, il peut y avoir des choses extraordinaires qui peuvent se passer. Il faut avoir cette foi que des belles choses peuvent arriver.
Source : VAFC
Crédits photo : Dave Winter/FEP/Icon Sport