Avant une demi-finale de Coupe de France historique contre Lyon, le VAFC ne s’est pas mis dans des dispositions idéales en chutant contre Saint-Étienne (0-2), samedi soir. Découvrez notre débrief de cette rencontre comptant pour la 30e journée de Ligue 2.
Le VAFC surclassé
Si elle n’avait pas vraiment d’enjeu en championnat, la réception de Saint-Étienne devait au moins permettre au VAFC de se mettre en jambes et de jouer libéré, quatre jours avant son rendez-vous à Lyon. Il n’en a rien été, y compris dans le contenu qui a inquiété plus que rassuré. Rapidement dépassé par la qualité des Verts, le club du Hainaut rompait par deux fois (0-1, 23′ ; 0-2, 31′) pour ne plus jamais revoir son adversaire du jour. S’il se remettait tant bien que mal la tête à l’endroit en seconde période, ce fut trop timide et trop tardif. De quoi interroger Ahmed Kantari et ses hommes, avec les têtes déjà tournées vers Lyon, de leur aveu-même.
Le classement du VAFC en Ligue 2
Lilepo a tenté, en vain
Variable d’ajustement du système hybride du VAFC en étant tantôt ailier du 5-4-1, tantôt avant-centre du 4-4-2, Makabi Lilepo a plutôt bien joué son rôle. Le Congolais a été l’un des seuls Valenciennois à faire des différences (13′, 51′, 52′) et à se montrer dangereux par la frappe (52′). Combattif, il a aussi eu des passages à vide. À l’image d’un collectif qui aura payé son inconstance face à Saint-Étienne, bien plus sûr de ses forces.
Ahmed Kantari regrette le manque de personnalité
Impuissant depuis son banc, Ahmed Kantari a pointé les nombreuses lacunes valenciennoises au sortir de ce revers logique. « On sent qu’il y a eu plus de répondant, d’engagement et de jeu vers l’avant en deuxième mi-temps. Je nous ai trouvé un peu sur la retenue en première mi-temps, analysait l’entraîneur du VAFC. Jouer avec le frein à main face à des équipes comme Saint-Étienne, on le paye cash. Nous, on ne peut pas. C’est quelque chose qui doit être ancré en nous, dans les valeurs du club, dans les valeurs du Nord : mettre 100% d’engagement. On se rend compte qu’en deuxième mi-temps, quand on défend de manière beaucoup plus agressive, quand on attaque les lignes de manière beaucoup plus incisive, on existe un peu dans ce match. »
Le chiffre : 5
Le VAFC n’a plus marqué depuis cinq rencontres en Ligue 2, soit la mi-février (à Dunkerque, 2-1). Une première cette saison, symbole d’un manque de qualité offensive chronique qui s’éternise.
Crédit photo : Dave Winter/FEP/Icon Sport