Après plusieurs saisons difficiles, le VAFC a fini par subir le couperet d’une relégation en National à l’issue de la cuvée 2023/2024. Pour autant, la rédaction du 11 a trouvé plusieurs motifs de satisfaction condensés en « tops » de la saison. Explications.
Le parcours en coupe de France
Au coeur d’une saison morose, le VAFC a le droit à son éclaircie avec son parcours en coupe de France. Si les Nordistes ont souvent eu le droit à des tirages favorables, avec 5 des 7 matches face à des adversaires de divisions inférieures, ils ont eu le mérite de faire respecter la hiérarchie à chaque fois. Parfois en ayant besoin de passer par la fatidique séance des tirs au but, comme face à Mulhouse (1-1) et Rouen. Qu’importe, la coupe a été une vraie bouffée d’oxygène pour les joueurs et supporters du VAFC. Alors que la messe a rapidement été dite en Ligue 2, l’intérêt fut donc maintenu jusqu’à une demi-finale perdue avec les honneurs, sans oublier des décisions arbitrales contestables, contre l’Olympique Lyonnais (3-0).
Un climat plus apaisé avec les supporters
Aussi paradoxal soit-il, le VAFC a su remettre de l’huile dans les rouages avec ses supporters en dépit d’une saison ratée sur le plan sportif. S’il y a bien eu quelques frictions, notamment autour de l’organisation du déplacement à Lyon ou encore de l’utilisation de fumigènes en tribune, la nouvelle direction du club et les groupes de supporters ont su se mettre autour d’une table pour rétablir le dialogue, après plusieurs saisons de conflit ouvert avec Eddy Zdziech, l’ancien propriétaire du club. Pour preuve, les deux parties ont su trouver un accord en ce qui concerne les tarifs des abonnements pour la saison prochaine. Egalement désireux de s’ouvrir sur son territoire, le VAFC a organisé cinq grandes tables rondes dans autant de villes différentes (Maubeuge, Cambrai, Saint-Amand, Valenciennes et Douai) afin de « construire le VA de demain ». Preuve d’une volonté d’ouverture et d’un début de restructuration interne, notamment au niveau de la communication, qui ne peut qu’aller dans le bon sens.
Découvrez la synthèse des tables rondes du VAFC
La jeunesse a eu son mot à dire
Après un mercato d’été globalement raté et au regard de l’évolution de la situation, avec une relégation rapidement actée, le VAFC a décidé de donner du temps de jeu à ses jeunes pousses. Outre Joachim Kayi Sanda, grand espoir du club et capitaine de l’équipe de France U18, titulaire sur une bonne partie de la deuxième partie de saison (14 titularisations), quatre autres joueurs de 21 ans ou moins ont eu le droit à leur baptême du feu en Ligue 2. A commencer par Manga Foe Ondoa, qui a crevé l’écran a tout juste 18 ans. Titulaire sur les 6 derniers matches de la saison, il a disputé l’équivalent de 12 matches de Ligue 2.
Toujours dans l’entrejeu, Jean-Eric Moursou a eu le droit à une intégration en douceur avec 401 minutes sur les deux derniers mois de compétition. Si les blessures ont freiné son éclosion, Tidyane Diagouraga a aussi eu sa chance (+300 minutes en professionnel). Néanmoins, le troisième joueur incarnant la jeunesse prometteuse du VAFC reste Souleymane Basse, qui a pris possession du couloir gauche (26 matches, +de 2000 minutes de jeu) à tout juste 20 ans. L’enjeu pour le VAFC est désormais de tenter de retenir ses meilleurs jeunes pour l’opération remontée.
Romain PECHON
Crédits photo : LOU BENOIST/AFP via Getty Images
