Pour le quart de finale de Coupe de France face à Rouen, le VAFC aura besoin de ses supporters pour vaincre l’ambiance chaude qu’il y aura dans le stade Robert Diochon. Ils sont un peu plus de 700 à faire le déplacement pour soutenir leur équipe et pourquoi pas écrire une ligne de l’histoire du club.
Ahmed, il y aura 700 supporters qui seront derrière vous, ça vous fait quoi de savoir cela ?
« Ça nous donne de la force parce que 700 supporters, je crois qu’il y aura un peu près 10 000 personnes demain, c’est quand même une bonne partie du stade. Ils se sont mobilisés très tôt. Mais ils étaient déjà là à Saint Priest, il y en avait quelques uns qui avaient fait le déplacement à Sarreguemines donc forcément plus on avance dans les tours et plus ils sont nombreux à se déplacer. Mais les supporters, on l’a vu encore ce week-end, malgré la défaite ils nous ont supporté une très bonne partie du match et c’est tout à leur honneur. Il va falloir s’appuyer sur ça. »
Il y a beaucoup d’attente au niveau des supporters, est-ce que c’est une pression en plus ?
« Oui c’est une pression car on a envie de bien faire. A chaque fois, quand on a envie de bien faire, on a la pression. Après cette pression il faut qu’elle soit positive encore une fois. Je remets les choses dans leur contexte, on joue un quart de finale de Coupe de France, ce n’est pas le moment d’avoir les pieds qui tremblent, ce n’est pas le moment de se poser 10 000 questions, il faut vivre le moment présent. Et c’est ce que j’ai envie que mes joueurs fassent demain à 21 heures, c’est qu’ils soient acteurs de leurs matchs.
Propos recueillis par Lucas PIRART-GUTIERREZ
Crédit photo : Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport