Après avoir pris un gros coup sur la tête la semaine dernière en s’inclinant à la dernière minute à Dunkerque, le VAFC reçoit Rodez avec l’envie de retrouver de la solidité et, si possible, le chemin de la victoire. C’est en tout cas l’objectif numéro 1 d’Ahmed Kantari. Entretien.
Ahmed, comment faire pour encore y croire après ce match à Dunkerque ?
Ce que j’ai dit aux joueurs, c’est que ça se joue sur des détails quand on perd à la dernière seconde d’un match. Il va falloir aller les chercher ces détails pour que ce match, au lieu de le perdre, on puisse le gagner. Parce que quand on voit dans le contenu, je reste sur ce que j’ai dit samedi. Dans le contenu, ce n’était pas un grand match de Ligue 2. Mais ce sont les détails qui font la différence. Si on met ce face à face, peut-être qu’aujourd’hui on parle d’autre chose. Ce sont ces détails-là qu’il va falloir aller chercher pour les faire tourner dans notre sens.
Le maintien, on y croit toujours ?
C’est très compliqué depuis le mois d’août. Je pense que la projection à avoir elle est sur Rodez et sur ce match. Plus le temps avance, plus les matchs deviennent de plus en plus primordiaux. Mon objectif sur Rodez, c’est plutôt d’avoir un clean sheet.
Le challenge est de ne pas prendre de but, que ça soit difficile pour l’adversaire d’attaquer notre gardien.
C’est votre challenge sur ce match ?
Ces derniers temps, on arrive quand même à marquer des buts, on marque quasiment à chaque match. On en a mis trois contre Bastia, on a réussi a allé marquer à Bordeaux, à l’extérieur à Dunkerque, on a marqué contre Laval. A domicile, on avait aussi marqué deux buts en coupe de France contre le Paris FC. A un moment donné il faut tenter des choses, il faut qu’on joue sans filet, on se doit d’aller vers l’avant et de marquer des buts, essayer de faire tourner les matchs dans notre sens en marquant des buts. Ça je pense qu’on l’a, sur les derniers matchs on a réussi à se libérer offensivement, avec des joueurs qui émergent et qui avec leurs qualités font la différence. Le challenge est donc de ne pas prendre de but, que ça soit difficile pour l’adversaire d’attaquer notre gardien. Maintenant, j’aimerais que mon équipe sorte avec un clean sheet demain (samedi).

Malgré ces progrès, vous êtes certainement parti de trop loin. N’est-ce pas frustrant ?
C’est frustrant, bien sûr, parce que là on ne peut pas régler tous les problèmes en six semaines. Il faut un peu de temps, il faut trouver des automatismes entre les joueurs, il faut trouver des binômes, des relations à trois. Pour l’instant, dans l’investissement, je n’ai rien à reprocher aux joueurs, ils mouillent le maillot, je pense que tout le monde le voit. J’aimerais que ce week-end, ça soit nous qui puissions le gagner à la dernière seconde. Déjà rien que ça, après c’est sûr il reste encore 13 matchs en championnat, 39 points, on peut toujours parler de ce qui va se passer beaucoup plus loin. J’aimerais bien que demain on puisse être sur ces objectifs-là. On sait qu’on n’a pas de marge, il faut faire des choses parfaites. Demain, contre un adversaire qui a une des meilleures attaques de Ligue 2, il va falloir faire un match qui se rapproche de la perfection.
Propos recueillis par Lucas PIRART-GUTIERREZ
Crédits photo : Dave Winter/FEP/Icon Sport