Dans un match où le collectif du VAFC ne se sera pas montré à la hauteur de l’évènement face à un concurrent direct pour la course au maintien (0-1), quelques individualités sont restées à la surface, beaucoup ont coulé. Découvrez nos notes des Valenciennois après cette rencontre comptant pour la 8e journée de Ligue 2.
L’homme du match :
S’il y a bien un joueur qui s’est montré à son aise sur le terrain, c’est bien Bruno Costa (6). Le Portugais, qui se remet peu à peu en forme depuis son arrivée, a non seulement disputé l’intégralité de la rencontre, mais il a surtout porté l’entrejeu. L’ancien du FC Porto a été au rendez-vous dans l’activité sans ballon, aussi bien à la proposition offensivement qu’à la récupération défensivement – c’est lui qui subtilise le ballon dès la première minute sur le premier poteau valenciennois -, et s’est révélé très juste techniquement, cherchant toujours à faire la différence par la passe ou le dribble, comme sur ce rush solitaire dans la surface (37′). Il sauve même les siens du 2-0 sur sa ligne par un dégagement en catastrophe (53′). Pas le plus pertinent dans les derniers mètres, à l’image de son équipe, comme sur quelques centres qui n’ont pas trouvé preneur (74′, 90+1′), Bruno Costa n’en reste pas moins la grande satisfaction d’une soirée bien délicate pour le VAFC.
Les satisfactions :
Certes un peu inconstant et parfois absent des débats pendant quelques minutes, Aymen Boutoutaou (5) a tout de même été le plus remuant sur le front d’une attaque valenciennoise trop poussive. Le Franco-Algérien a mené les quelques transitions rapides du club du Hainaut en restant très juste avec ses pieds ou dans ses décisions (22, 53′). Seule ombre au tableau au-delà de ses quelques centres trop profonds, cette demi-volée manquée malgré le but vide et une balle qui arrive vite après un gros travail d’Anthony Knockaert sur le côté droit (69′). Mais comme toujours, l’ailier valenciennois doit gagner en impact sur toute la durée d’une rencontre.
Les déceptions :
Jonathan Buatu (3) a illustré les déboires et le manque de certitudes défensives de son équipe ce mardi soir. Principal fautif sur le penalty concédé par Taylor Moore (29′), venu compenser le très mauvais placement de l’international angolais, le défenseur central avait déjà répété cette erreur en marquage sans que son équipe ne soit davantage sanctionnée (21′, 26′). Il est l’auteur de bonnes interventions (19′, 20′, 36′, 59′), mais le mal était fait.
Sacha Bansé (3) connaissait son baptême du feu en étant aligné d’emblée par Jorge Maciel, récompensant sa belle entrée face à Amiens il y a trois jours. Ce mardi soir, voir le Portugais lui renouveler sa confiance sous peu semble presque utopique. Le Burkinabè s’est très peu montré dans ce match, que ce soit avec ou sans ballon. Il a été le premier à manquer d’impact au duel et ne s’est jamais montré à son aise durant son heure passée sur le terrain, avant d’être remplacé par Sofiane Boudraa (60′) afin d’amener davantage de possibilités dans les derniers mètres.
Lui aussi vivait sa grande première dans le onze de départ valenciennois. Un évènement qui promettait beaucoup avant que, finalement, Anthony Knockaert (3,5) ne se révèle décevant de par sa propension à se montrer bien trop soliste. Amateur de gestes fluets, l’ancien de Fulham a cruellement manqué d’efficacité à trop vouloir s’entêter dans l’exploit solitaire (22′, 23′, 45+2′). Lui aussi a été à l’image d’un collectif qui n’a pas été assez soudé, et sans doute a-t-il agacé les siens en ralentissant trop souvent un jeu qui manquait de rythme en phase offensive. Son joli mouvement solitaire ponctué d’une frappe dangereuse (69′) aurait pu embellir une prestation jusque-là décevante malgré sa volonté d’amener du danger. En vain.
Les notes :
Louchet (5,5) – Linguet (4) , Buatu (3), Moore (3,5), Woudenberg (4) – Bansé (3), Kruse (4), Bruno Costa (6) – Boutoutaou (5), Jung (4), Knockaert (3,5)
Enzo PAILOT
Crédits photo : Loic Baratoux/Icon Sport
Je crois que c’est Linguet la plus grande satisfaction, de loin..