Décisif dans le temps réglementaire et sublimé lors de la séance de tirs au but, Jean Louchet a apporté plus que sa pierre à l’édifice pour permettre au VAFC de vaincre Rouen (1-1, 2-4 a.p.). Un sentiment de résurrection pour celui qui a connu une saison particulière au Hainaut.
Jean Louchet aux anges
« C’est à l’image de la saison : rien n’a été facile, on doit se battre pour tout. On n’a pas lâché, malgré ce penalty. Je me sentais confiant pour la séance avec le fait de l’avoir arrêté pendant le temps additionnel. Je suis vraiment content, surtout pour les supporters. Ils le méritent. L’histoire de la bouteille avec le gardien de Rouen (Louchet a jeté sa bouteille où était inscrit des indications sur les tireurs valenciennois, ndlr) ? Vous avez des yeux partout ! (Rires.) On était ensemble au PSG, donc je le connais très bien. Je savais qu’il avait une bouteille, je l’ai retiré deux fois mais ils lui ont redonné.
Au chômage cet été et dans le dernier carré de la Coupe de France aujourd’hui ? Le foot va vite, il faut toujours y croire. C’est une belle leçon, j’en suis fier. J’ai connu Edouard Mendy, j’étais à Reims avec lui et c’est aussi une très belle histoire, comme quoi il en existe. Je suis super fier pour l’équipe, les supporters, pour tout le monde. Je suis vraiment content parce qu’on a une saison qui n’est vraiment pas facile. Avoir cette parenthèse-là… Je suis très content pour l’ensemble du club. L’été dernier, j’étais en fin de contrat avec Niort. Je tiens à remercier l’UNFP d’ailleurs, une grosse pensée pour eux. C’est vraiment magnifique, un stage à faire humainement et des expériences incroyables. On est beaucoup à avoir retrouvé des clubs derrière, que ce soit au niveau professionnel ou amateur. J’ai fait un match contre Valenciennes, ça s’est bien passé et je suis allé faire un essai. Je tiens à remercier le coach Perquis, le coach Maciel et la direction du club de Valenciennes qui ont cru en moi. Sans eux, je ne serais pas là.
On ne réalise peut-être pas encore, mais je suis vraiment super fier. Je l’avais fait avec Les Herbiers, jusqu’au Stade de France. Mais c’était différent, je ne jouais pas et je n’étais pas forcément tout le temps dans le groupe. Le fait de la jouer, c’est forcément une saveur particulière et c’est autre chose. »
Crédits photo : Christophe Saidi/FEP/Icon Sport
Source : beIN Sports