Porté par un Manga Foe Ondoa au four et au moulin et bien aidé par un Jean Louchet déterminant, le VAFC a disposé d’Ajaccio (1-0) pour empocher son troisième succès de la saison en championnat. De 5 à 8, découvrez nos notes après cette rencontre comptant pour la 34e journée de Ligue 2.
L’homme du match :
La petite lumière dans la sombre saison valenciennoise. Encore buteur – pour la quatrième en pro, déjà – Manga Foe Ondoa (8) a non seulement offert la victoire aux siens au retour des vestiaires (1-0, 48′), mais s’est également démultiplié tout au long de la rencontre. Imposant dans les duels (17 disputés, 11 remportés), le milieu de 18 ans s’est surtout montré offensivement grâce à sa capacité de projection. Auteur de tentatives peu dangereuses où il avait au moins le mérite de tenter (18′, 22′, 45+3′), le Franco-Camerounais a été à la finition de bon nombre des situations chaudes côté VA, au-delà même de son but (4′, 7′, 33′, 84′). À peine majeur, il a eu le toupet pour répondre aux provocations adverses sans dégoupiller. En bref, un match de patron.
Les satisfactions :
Voir Jean Louchet (7) performer dans les succès du VAFC est une constante cette saison. Valenciennois le plus régulier, le portier hennuyer a encore fait parler sa classe face à Ajaccio. Présent dans les airs (31′, 44′), il s’est surtout illustré sur sa ligne par des arrêts tantôt plutôt simples (87′) tantôt sublimes (6′, 61′), mais toujours décisifs. Rassurant pour sa défense, ne prenant pas de risque au pied et pouvant même apporter le danger sur ses longs dégagements (14′), l’ancien Niortais a encore prouvé sa valeur.
Aligné dans un rôle en soutien dans le demi-espace droit de l’inédit 3-4-2-1 d’Ahmed Kantari, Flamarion (7) a brillé grâce à la liberté qui lui a été accordée. Très souvent entre les lignes, le Brésilien aura été à l’origine de la majeure partie des actions valenciennoise avec une étiquette de dépositaire du jeu valenciennois. Au-delà de son apport dans le jeu, sa qualité sur coup de pied arrêté a été centrale pour amener du danger (4′, 14′). Il est le tireur du corner parfaitement frappé, au point de penalty, qui débouche sur l’unique but de la rencontre (1-0, 48′). Peut-être sa meilleure copie depuis son arrivée au VAFC cet hiver.
Les déceptions :
S’il n’a pas déçu à proprement parler, Joachim Kayi Sanda (5) a encore laissé transparaître les quelques défauts de la jeunesse. Solide dans ses interventions (11 duels remportés sur 15) et intéressant dans son apport avec ballon, le jeune défenseur axial droit (17 ans) a été surpris au marquage d’entrée de jeu (6e) et passe tout proche d’une faute dans la surface en fin de match (71′). Deux situations sans conséquence mais qui auraient pu coûter chères au VAFC. Aligné au cœur de cette défense à trois, Lucas Woudenberg (5) a manqué quelques interventions (43′, 61′) et parfois été mis en difficulté athlétiquement, notamment dans la profondeur où son manque de vitesse reste exposé (86′).
Dans un rôle semblable à celui de Flamarion, Nick Venema (5) était davantage en soutien d’Andrew Jung (5) – travailleur mais assez discret tout au long de la rencontre – que destiné à animer le jeu valenciennois comme le Brésilien. Si sa relation technique avec Souleymane Basse (6) a fait des différences (3′, 33′) et qu’il a illustré le bon contre-pressing hennuyer, son apport s’est globalement là. Le Néerlandais manque même un face-à-face énorme avec François-Joseph Sollacaro, devant qui il se montre trop prévisible et trop lent dans son crochet (19′). Pour ce coup-ci, le VAFC ne lui en voudra pas.
Les notes du match :
Louchet (7) – Kayi Sanda (5), Woudenberg (5), Cuffaut (6) – Linguet (6), Foe Ondoa (8), Bansé (6), Basse (6) – Flamarion (7), Venema (5) – Jung (5)
Enzo PAILOT