Avec trois succès – dont deux en Coupe de France – et deux défaites, le VAFC est repassé dans le positif en janvier pour la première fois depuis des mois. De quoi relancer l’espoir d’un maintien toutefois encore très lointain au moment de procéder à une analyse détaillée de la situation. Décryptage.
L’espoir réalistiquement toujours de mise ?
Il y a encore un mois, la perspective d’un maintien en Ligue 2 paraissait bien mince, quasi inexistante. À la fin de ce mois de janvier, si elle est encore quelque peu utopique et qu’une relégation reste l’option la plus probable, la réinvention de VA a relancé l’espoir et laisser entrevoir quelques promesses. Au-delà des résultats purs et durs, le VAFC s’est racheté un visage dans le jeu. Car un éventuel maintien ne passera que par là, insiste de semaine en semaine Ahmed Kantari.
Depuis son retour sur le banc – et plus spécifiquement depuis la trêve hivernale -, l’entraîneur le Marocain a redonné confiance à ses ouailles et permis au club du Hainaut de retrouver une âme perdue en route, de l’aveu-même de ses concurrents. Capable d’embêter n’importe qui même dans la défaite, plus solide et surtout plus tranchant et offensif, le VAFC n’est plus dans le calcul et n’a plus rien à perdre. Revenu à neuf points du premier non-relégable, la route à parcourir est encore éminemment longue. Mais elle n’a jamais paru aussi courte depuis des mois.
Le VAFC entrevoit un parcours miraculeux en coupe
Et si VA capitalisait sur la Coupe de France pour réussir sa deuxième partie de saison ? Si les succès face à Haguenau (0-2), Mulhouse (1-1, 4-5 tab) ou Sarreguemines (0-2), des écuries issues des divisions inférieures, n’y avaient rien changé, la victoire contre le Paris FC a peut-être bien été le point de bascule de cet exercice 2023-2024. Arrivé en huitième de finale de Coupe de France, le VAFC peut légitimement envisager se hisser parmi les huit derniers rescapés. Plutôt chanceux avec le tirage, le club du Hainaut a hérité de Saint-Priest (N3), véritable Petit Poucet de cette édition. Pour autant, prudence devra être de mise face à une formation redoutable cette saison en coupe et qui aura tout à gagner dans ce duel.
Un mercato salvateur et des individualités à la relance ?
Si le mois de janvier a mis du temps à se décanter sur le plan du mercato, toujours est-il que le VAFC avait anticipé le coup. Avec les arrivées de Flamarion et Mathias Oyewusi bouclées durant l’automne, VA a entamé sa deuxième partie de saison avec deux renforts de choix. Des additions qui ont encouragé des soustractions à la pelle. Ainsi, Bruno Costa, Marius Noubissi et Ugo Bonnet ont été écartés – les deux premiers ont même vu leur contrat résilié -, Jonathan Buatu s’est envolé pour le Portugal, Ibrahima Diallo est lui retourné à Götzepe tandis que Eyram Viegbe, Sofiane Boudraa et Jawed Kalai ont eux été prêtés.
Un grand nettoyage d’hiver, certes tardif mais pour le moins bienvenu afin de dégager un effectif pléthorique qu’est venu renforcer Halid Sabanovic, en prêt en provenance d’Angers. Le Bosnien reste la troisième et dernière recrue hivernale à l’heure où ces lignes sont écrites. Pas seulement actif sur le mercato, le VAFC a aussi vu son coach procéder à des choix forts. Si Joffrey Cuffaut est logiquement revenu dans l’équation en s’emparant même du brassard de capitaine, le jeune mais convaincant Manga Foe Ondoa a été lancé comme un boulet de canon, alors que Lassana Diabaté est désormais préféré au très solide Jean Louchet pour des questions de projet de jeu. Un remue-ménage profond mais nécessaire afin conserver l’espoir du maintien, nerf de la guerre que mènera VA ces prochains mois.
Crédits photo : Christophe Saidi/FEP/Icon Sport
Le bilan du mois :
Sarreguemines – Valenciennes : 0-2 (Diagouraga, Foe Ondoa)
Valenciennes – Amiens : 0-1
Valenciennes – Paris FC : 2-1 (Foe Ondoa, Masson)
Bordeaux – Valenciennes : 3-1 (Boutoutaou)
Valenciennes – Bastia : 3-1 (Jung *2, Knockaert)