Malheureux sur le penalty concédé en fin de première période, Sébastien Corchia n’en est pas moins ressorti heureux de la victoire de l’Amiens SC à Grenoble (1-3), vendredi à l’occasion de la 38e journée de Ligue 2. Le tout pour une belle dernière sortie d’une saison faite de hauts et de bas. Entretien.
Sébastien, quel est votre sentiment après cette belle dernière pour l’Amiens SC ?
On voulait bien finir et on a fait un bon dernier match. On est contents de prendre les trois points une dernière fois, contents de bien finir. On revient au score, on déroule en seconde période, on marque des buts. On a joué au football, on s’est fait plaisir. On est vraiment content de bien finir.
Que s’est-il passé sur l’action à l’origine du penalty sifflé pour Grenoble ?
Je ne pense pas qu’il y ait penalty. Il y a une tête, je saute, je suis de dos, je ne vois pas le ballon. C’est pour ça… Je ne peux pas sauter le bras décollé au corps. Il a décidé de siffler, c’est comme ça. On ne s’est pas découragé à la mi-temps. On s’est dit qu’on pouvait revenir dans ce match et même le gagner, c’est ce qui s’est passé.
Et encore une victoire à l’extérieur…
Encore oui. Ce sont des choses dont il faut se servir pour faire encore mieux l’année prochaine. Il y a déjà beaucoup de choses à retenir. On est huitième, on a 53 points. Il faut essayer d’être réguliers chaque saison pour espérer aller chercher les cinq premières places. Pour cela, il faut une certaine stabilité.
Quand on vous voit jouer comme ça, cela laisse-t-il des regrets ?
Si on en est là, c’est qu’on le mérite. On a fait de gros matches contre de grosses équipes et on a perdu des points contre des équipes supposées plus abordables. Finalement, ce sont les matches les plus difficiles. Les équipes de haut tableau jouent, il y a forcément plus d’espaces. Les équipes du bas de tableau luttent pour ne pas descendre, il y a moins d’espaces, c’est plus rugueux. On a donné le maximum cette saison et il faudra essayer de faire encore mieux. On termine dans la première partie de tableau, à six points du cinquième. Il faut se servir des bonnes choses pour espérer aller plus haut l’année prochaine.
Propos recueillis par Romain PECHON
Crédits photo : Daniel Derajinski/Icon Sport