À l’origine du premier but et passeur décisif sur le second, Ruben Aguilar a activement participé au succès du RC Lens face à Reims (2-0) et confirmé sa montée en puissance. Un retour au très haut niveau dû au contexte lensois, auquel il s’est adapté à la vitesse de l’éclair.
Le RC Lens récolte les fruits de son travail
« C’est un travail au quotidien. Tous les joueurs sont présents et travaillent tous les joueurs, qu’ils jouent plus ou moins. Ce que nous inculque le club aussi. On a un groupe solidaire, on l’a démontré ce soir (hier soir, ndlr). Même dans les moments difficiles, on sait faire face et patienter. Et quand il faut marquer, même avec de la réussite, on marque. On gagne, c’est vraiment un bon résultat donc on est content. »
De l’Europe à la Ligue 1, la bonne bascule
« On avait validé la campagne européenne avec une qualification en seizièmes de Ligue Europa. C’était important de se remettre dans le droit chemin pour penser à la Ligue 1. Il nous reste encore un gros match mercredi. On savait que ce serait difficile face à une belle équipe, bien structurée et avec un bon plan de jeu. Félicitations à toute l’équipe, c’est un très bon résultat. Ça nécessite des efforts au quotidien, psychologiques et physiques. On est sportifs de haut niveau, on sait ce qu’on doit faire pour être le mieux préparé. C’est comme ça qu’on réussit et qu’on se repose pour être présent au moment propice. »
Ruben Aguilar de retour à son meilleur niveau ?
« Quand on vise le haut du tableau, c’est agréable de jouer ces matches-là dans l’idée de continuer à monter au classement. On ne va se priver de rien tout en restant sérieux et appliquant ce qu’on nous demande. Je suis très content d’être ici. Ça m’arrive de féliciter et de remercier Arnaud Pouille et le coach. Je reprends goût à jouer au football, c’est le plus important. »
Bollaert pour mettre en jambes, Cortes pour finir le travail
« Oscar Cortes ? Je l’ai félicité parce qu’il travaille vraiment tous les jours, il ne dit rien. Il y a des moments compliqués pour les sportifs, il vit des moments difficiles aussi parce qu’il a peu de temps de jeu. Il a montré qu’il répondait présent et qu’il s’arrachait. C’est vraiment important pour un groupe. Sur le but, je vise une zone et c’est à eux d’y être (sourire). Ce sont des choses que l’on travaille à l’entraînement. Ça a réussi et j’espère que ce sera encore le cas. Ça fait toujours bizarre quand le stade Bollaert n’est pas en feu. Au bout de quinze minutes, je pense que c’était un peu long pour eux aussi, on l’a senti (sourire). C’était agréable de les entendre à partir de ce moment. »
Source : Mickaël Nys
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