Encore en progression dans le contenu, le VAFC n’en a pas moins chuté une nouvelle fois chez un Pau FC intraitable (3-1). Plombé par son inconstance, son incapacité à tenir sur la longueur et ses absences, VA est toujours lanterne rouge et voit le maintien s’échapper encore un peu plus. Découvrez les tops et flops de cette rencontre comptant pour la 17e journée de Ligue 2.
Les tops
Le VAFC buteur et en droit d’espérer mieux
469 minutes. C’est le temps qu’il aura fallu à VA pour à nouveau marquer un but, tout simplement. Muets en championnat depuis la fin octobre, les hommes de Jorge Maciel ont retrouvé le chemin des filets par l’intermédiaire de Nick Venema (1-1, 48′), qui redonnait l’espoir au VAFC de réaliser un résultat chez l’équipe la plus en forme de Ligue 2. À créditer de la plus belle situation pendant la première demi-heure de jeu (11′), d’une autre banderille avant la pause (42′) et, surtout, d’une outrageuse domination au retour des vestiaires (52′, 54′, 57′, 57′ bis), le club du Hainaut aurait très bien pu repartir du Nouste Camp avec à minima un point en besace. C’était sans compter sur le manque de constance de cette équipe.
Les flops
Des absences qui coûtent cher
Taylor Moore, Allan Linguet, Bruno Costa, Julien Masson, Anthony Knockaert, Ilyes Hamache : comme si la dynamique catastrophique et le manque de certitudes dans le jeu ne suffisaient pas, il a fallu que s’ajoute à cela une liste pléthorique d’absences (blessures ou suspensions) parmi les éléments importants du groupe. Celles de Taylor Moore, troisième et seul défenseur central de métier, et Allan Linguet, joueur valenciennois le plus convaincant depuis le début de saison avec Jean Louchet, désorganisaient déjà pas mal le secteur défensif du VAFC. Les indisponibilités de Bruno Costa et Julien Masson ne laissaient quasiment aucune marge de manœuvre à Jorge Maciel dans l’entrejeu, quand celles d’Anthony Knockaert et Ilyes Hamache amputaient VA de forces vives qui auraient été les bienvenues au vu de la physionomie de la rencontre.
VA ne tient pas l’intensité
Une première mi-temps sur un rythme de croisière, un premier quart d’heure de deuxième mi-temps contre des Palois absents au retour des vestiaires, puis quand ces derniers ont décidé d’accélérer, le VAFC s’est peu à peu effacé. Face à l’intensité imprimée par le Pau FC dans la dernière demi-heure, VA n’a pas résisté. La faute aussi, peut-être, à un manque de profondeur de banc criant à la suite des nombreuses absences. Mais surtout, probablement, à un effectif pas adapté quand le rythme s’emballe.
Une ligne offensive au pressing trop ponctuel, un entrejeu qui s’éteint à petit feu au fil de la rencontre (Sacha Bansé) et manque d’impact (David Kruse) et une arrière-garde en grande difficulté à l’heure de défendre haut et donc irrémédiablement exposée en transition rapide, par manque de vitesse, d’automatismes et même, parfois, de science défensive (placement, anticipation…) : si le VAFC n’a pas tenu sur la longueur pour une énième fois, ce n’est pas le fruit du hasard.
Une situation de plus en plus intenable
Les semaines passent, les facteurs de progression se font timides et rares et les résultats inquiètent toujours un peu plus. Le constat est simple, froid et limpide : le VAFC, qui n’a plus gagné depuis le 26 août (à Rodez, 0-1), est la lanterne rouge de Ligue 2 avec la pire attaque, et pointe désormais à huit points du premier non-relégable (Concarneau). La zone de flottaison s’éloigne à mesure que le navire valenciennois coule.
Et parmi ces – nouveaux – candidats au maintien, il ne serait pas étonnant que des écuries plus huppées et mieux armées telles que Troyes (13e), Caen (14e) et Bordeaux (17e) reprennent du poil de la bête dans les semaines à venir, laissant encore un peu moins de chances de maintien au VAFC. Sur les réseaux sociaux, les #RoadToN1 (en route pour le National 1) et #MacielOut fleurissent, alors que certains appellent, avec plus ou moins d’ironie, au retour d’Eddy Zdziech. Impensable il y a encore quelques semaines. La direction Sport Republic et le technicien portugais semblent plus que jamais sous pression à l’approche d’un mercato que certains attendent de pied-ferme comme le sauveur providentiel.
Enzo PAILOT
Crédits photo : Loic Cousin/Icon Sport
Il faut arrêter avec Knockaert, joueur en sur poids qui n’apporte rien.
Mercato peut être mais nous avons besoin d’un système de jeu et là je crois que le coach a montré toutes
ses limites et ne pourra en aucun cas obtenir le maintien. D’autres clubs auraient déjà passé à la vitesse
supérieure, nous restons un club « amateur ». Pauvre de nous!
Laisser Maciel après Dunkerque est hallucinant.. Le Laisser après Annecy est une honte intégrale.. Qu’il ne soit pas encore démis de ces fonctions ce bon matin est juste le signe irrémédiable que nous descendrons je n’y crois mais alors plus du tout.. D’ailleurs je ne nous vois à aucune autre place que dernier.. A ce train là on sera même l’un des pires relégués de l’histoire de la L2..