Supérieur sur tous les plans pendant l’écrasante majorité de la rencontre, le LOSC a parfaitement déjoué les plans lyonnais pour venir s’imposer sereinement sur la pelouse de l’OL (0-2) et ainsi renforcer un peu plus son statut de prétendant au podium. Découvrez les tops et flops cette rencontre comptant pour la 13e journée de Ligue 1.
Les tops
Le LOSC, clinique et tout en maîtrise
Dans la droite lignée d’un début de saison plus pragmatique, le LOSC n’a pas dénoté à Lyon. Réaliste au possible au cours de la première demi-heure, les Dogues y sont allés par deux fois en quelques minutes (0-1, 28′ ; 0-2, 32′) pour assommer un OL déjà bien malade. Et si le score ne bougeait plus jusqu’au coup de sifflet final, les hommes de Paulo Fonseca n’en restaient pas moins en maîtrise, affichant leur sérénité et leur supériorité technico-tactique. Beaucoup plus mature et sûr de ses forces que son adversaire du soir, le LOSC en disposait finalement assez sereinement et logiquement.
Le pressing lyonnais parfaitement déjoué
S’il y a un aspect dans lequel les Dogues ont brillé à Lyon, c’est bien dans l’absorption du pressing lyonnais. De la justesse technique et décisionnelle de Lucas Chevalier aux décrochages bien sentis de Jonathan David ou Yusuf Yazici, en passant par la capacité du tandem Bentaleb-Gomes à résister et se défaire de la pression comme dans un fauteuil, l’arme principale des Gones a été déjouée d’une main de maître et avec une impression visuelle impressionnante par Paulo Fonseca et ses ouailles. De quoi ouvrir des espaces une fois la première ligne cassée et faire la part belle aux projections de Tiago Santos et au provocateur Edon Zhegrova.
Toujours plus aux portes du podium
Au Parc OL, le LOSC n’a glané que son deuxième succès de la saison à l’extérieur. De précieux points que les Dogues n’ont pas l’habitude de prendre et qui propulsent logiquement le club nordiste vers les hauteurs du classement. Quelque peu distancé par le trio de tête à l’aube de cette journée, Lille n’est toujours pas près de revoir Paris (1er, 30 points) ou Nice (2e, 29 points). Monaco (3e, 24 points) est revanche en ligne de mire, un petit point devant seulement. Et alors qu’un petit trou a été creusé sur ses plus proches poursuivants, le LOSC peut se permettre de regarder vers le haut avant tout.
Les flops
Des égarements évitables
Le quatrième de Ligue 1 a fait preuve d’une maîtrise à toute épreuve… ou presque. Car malgré une domination certaine sur l’ensemble de la rencontre, le LOSC s’est fait peur à de multiples reprises. D’abord peu avant l’ouverture du score, quand tout était encore jouable pour les deux équipes et que Lucas Chevalier était déjà obligé de s’employer (21′, 25′), mais aussi et surtout à l’heure de jeu. Dans un sursaut d’orgueil et une poussée de fièvre lyonnaise, le LOSC subissait, reculait et commettait des erreurs heureusement rattrapées par un Lucas Chevalier de gala (57′, 58′, 60′). Des situations pour relancer un espoir rhodanien qui se sera finalement assez rapidement essoufflé, mais qui auraient pu déboucher sur une fin de match bien moins sereine pour les Dogues.
Enzo PAILOT
Crédits photo : Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport