Touché par le revers à Monaco en milieu de semaine (1-0), Lucas Chevalier et tout le groupe lillois se sont toutefois rapidement remobilisés en vue du déplacement à Metz, dimanche (13 heures). Une rencontre qui n’aura rien d’aisé pour le LOSC, alors que Georges Mikautadze est tout en haut de la liste des dangers messins.
Une défaite à Monaco avec de lourdes conséquences ?
« Moi, ça va. Et de ce que je vois de l’équipe, que ce soit mentalement ou physiquement, on a bien récupéré. Cet enchaînement de gros matches était éprouvant. Je pense qu’il fallait aussi s’attendre à des moments où on manquait un peu de gaz, ça s’est vu à Monaco. Mais je ne suis pas inquiet. Je sens l’équipe motivée à l’idée d’aller gagner le match de demain.
Le manque d’énergie s’est vu à Monaco, on a perdu beaucoup de ballons très simples. Des transmissions assez classiques pour nous, on perdait le ballon, on se mettait en difficulté et on courrait. Je pense aussi que dans le dernier geste, on a manqué d’être plus tueur. Ce manque d’efficacité et les erreurs bêtes qui nous font courir n’arrangent pas les choses, en plus face à une équipe de Monaco avec une puissance offensive importante. On récupère en faisant les soins. C’est le sport de haut niveau. Si on veut jouer des grosses compétitions la saison prochaine, il va falloir assumer ce rythme. On a aussi de la rotation, des remplacements et des choses qui peuvent être aménagés. C’est à chacun de bien récupérer comme il le sent pour être performant le week-end.
Monaco, une chance qui n’en avait que le nom
L’occasion était belle, mais elle n’était pas si simple que cela. Je pense qu’avec le calendrier qu’on a eu, les matches qu’on a eus, les adversaires qu’on a eus et l’adversaire de mercredi, on n’a pas joué le bas de tableau (sourire). C’était un match difficile qui s’est joué sur des détails. On a peut-être cette impression que le cap n’est pas loin et qu’on ne le passe pas, mais j’ai envie de dire que demain est une nouvelle opportunité de pouvoir le faire. À nous de la saisir.
Metz, un adversaire pas si faible
On ne sous-estime pas du tout Metz, bien au contraire. Ça va être un match très difficile. Il va falloir, au-delà de ce qu’on veut mettre en place et du jeu qu’on propose, mettre des valeurs de guerrier. Si on arrive en voulant jouer à la baballe et être beau, on ne remportera pas ce match. Il va falloir montrer directement qu’on est là pour prendre les trois points et faire de cadeaux à personne. À la fin de chaque saison, des équipes se battent pour des choses, mais d’autres se battent aussi pour se maintenir. Personne ne va rien nous donner, il va falloir se déchirer.
Une motivation intacte
Personnellement, je suis tout autant motiver de jouer Metz ou Monaco. C’est un match de foot, il y aura du monde et une belle ambiance. À partir du moment où on joue des choses importantes… Il reste quatre matches, c’est devant nous et on peut atteindre des objectifs. Si un joueur baisse les bras parce qu’il est moins motivé contre un adversaire moins prestigieux, il n’a rien à faire au LOSC. Je pense que tout le monde est à 100%. C’est à nous aussi, les cadres, de booster cette équipe pour aller chercher les choses.
Mikautadze, arme numéro une
J’ai toujours un œil sur l’attaquant adverse, ses axes préférentiels. Mais je joue chaque match en gardant ce feeling et cette improvisation personnelle face aux évènements. C’est un très bon joueur, l’un des meilleurs attaquants du championnat. Il est, je pense, à l’origine d’une renaissance du FC Metz en deuxième partie de saison. Il a mis beaucoup de buts. Il sera forcément le danger numéro 1. À moi et aussi, principalement, aux défenseurs d’être rigoureux face à cela. Je pense qu’on a la qualité pour le contrer, on aura la réponse demain.
Monaco déjà oublié
On switche parce qu’on n’a pas le choix. C’est bien d’avoir un objectif proche pour se remobiliser. Je n’aime pas perdre et je pensais sincèrement, même s’il nous a manqué des choses mercredi, qu’à un moment donné c’était possible de le faire (contre Monaco, ndlr). La nuit était compliquée, le lendemain aussi. On est obligés de se remobiliser et on peut vite se focaliser sur un objectif très proche. Je veux toujours franchir step après step, donc comptez sur moi pour ne rien lâcher.
La découverte de l’Europe pour Chevalier
L’Europe est un contexte différent, une atmosphère différente, des voyages, encore plus de matches tous les trois jours, de la découverte – parce que tout ce que je fais, c’est un peu de la découverte et une première fois à chaque fois. Le match face à Aston Villa est représentatif de ce qu’est un grand rendez-vous d’Europe. On en tire les leçons, moi aussi personnellement de tous les petits détails. Les choses qui font qu’on peut aller gagner des titres et durer dans le football. Ça donne beaucoup d’espoir, beaucoup d’envie, beaucoup de faim pour faire des choses encore plus importantes dans le futur.
Source : LOSC
Crédits photo : Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport