Solide défensivement mais moins inspiré devant, le LOSC s’est finalement imposé sans réellement trembler face à Rennes (1-0), dimanche après-midi. Découvrez nos tops et flops après ce match comptant pour la 12e journée de Ligue 2.
Les tops
Une défense solide
Avant le déplacement à Bologne, la défense lilloise fait le plein de confiance en repartant avec un clean-sheet abouti. En alignant sa défense phare composée de Mandi, Diakité, Alexsandro et Gudmundsson, Bruno Genesio a totalement mis à mal l’attaque rennaise, complètement dépassée. Les Bretons ne tireront que quatre fois au but de Lucas Chevalier, dont une seule frappe cadrée, preuve de l’imperméabilité de la défense nordiste. L’impact de Bakker, positionné ailier gauche, est également à valoriser, tant son travail sur Grønbaek a été irréprochable.
Une ambiance des grands soirs
Pour les 80 ans du club, l’ambiance était au rendez-vous à la Décathlon Aréna Stade Pierre-Mauroy pour faire de ce match une fête collective. Après une commémoration avec plusieurs anciens du club, des tifos impressionnants, un concert de Martin Solveig et, en supplément, une victoire lilloise, les supporters nordistes ne peuvent qu’être ravis d’avoir participé à un moment si inoubliable. Si la fête était sur le terrain, elle l’était aussi en tribune, avec des chants qui n’ont cessé de retentir tout au long de la rencontre de la part du DVE (Dogues Virage Est) et du GRS (Go Rijsel Spirit), mais aussi de l’ensemble du stade plus généralement.
Le flop
Le léger manque d’intensité
Malgré une victoire 1-0, le LOSC n’a pas brillé comme à son habitude à la Décathlon Aréna Stade Pierre-Mauroy. Parfois trop statiques, les Dogues n’ont pas su apporter davantage le danger autour des cages de Mandanda, avec seulement cinq tirs tentés, dont deux cadrés. Une statistique rare pour les hommes de Bruno Genesio, qui ont surtout cherché à conserver le ballon face à une équipe rennaise venue principalement pour se rassurer défensivement. Ce manque d’intensité offensive souligne un LOSC moins inspiré, peut-être marqué par la gestion de son calendrier chargé.
Thomas ASSIOUI
Crédits photo : Baptiste Fernandez/Icon Sport