S’il marque quelque peu le pas cette saison, Jonathan David a clairement changé de dimension depuis l’arrive de Paulo Fonseca au LOSC. De quoi encourager l’avant-centre a loué les facultés de l’entraîneur portugais à développer ses joueurs.
Le diable se niche dans les détails
« C’est un entraîneur qui fait beaucoup progresser ces joueurs. On peut le voir très facilement, pas seulement avec moi. » Les mots de Jonathan David, flatteur à l’égard de Paulo Fonseca, peuvent également s’appliquer à Alexsandro, Edon Zhegrova ou même Benjamin André qui, la trentaine passée, a encore parfait son jeu avec ballon. Et ce, sans même compter les jeunes pousses qui ont explosé avec le Portugais (Leny Yoro, Lucas Chevalier, Carlos Baleba…). Une progression qui s’effectue sur « plein de petits détails » : « l’orientation du corps, du regard pour voir quel côté est ouvert, savoir quel pied utiliser même sous pression… », liste Jonathan David.
Et si l’aspect individuel joue évidemment, le contexte collectif créé au LOSC par Paulo Fonseca permet aux Dogues d’exprimer leur plein potentiel. « Depuis qu’il est arrivée l’année passée, le système de jeu a changé, rappelle Jonathan David. On joue un jeu beaucoup plus de possession, avec beaucoup plus d’automatismes. C’est sûr que sur ce point-là, on a progressé en tant qu’équipe. » Passée de la dixième place sous Jocelyn Gourvennec à la cinquième dès la première saison de Paulo Fonseca, la formation nordiste continue sur sa lancée cette saison avec un jeu encore davantage huilé, notamment dans l’équilibre.
Les fruits d’un long travail à l’entraînement, où l’exigence n’est pas tant le maître-mot. « En termes d’exigence, ce n’est pas le plus que j’ai vécu. À l’époque où Christophe Galtier était là, c’était pareil, assume Jonathan David. Maintenant, les entraînements sont plus longs et plus intenses. C’est à peu près une heure et demie avec beaucoup de courses et de répétition des efforts. » Un travail de longue haleine qui semble avoir fait ses preuves et trouvé des convaincus, aussi bien d’un point de vue individuel que collectif.
Source : LOSC
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