S’il tente se refaire la cerise au Havre, où il est prêté par le LOSC cette saison, Mohamed Bayo a disjoncté ce week-end à Clermont, l’attaquant guinéen étant à l’origine d’une altercation musclée avec un coéquipier. Explications.
Mohamed Bayo dégoupille dans la pire des situations
Mohamed Bayo a ses travers. Et si certains problèmes comportementaux avaient déjà entamé son capital sympathie au LOSC, Le Havre les a à son tour expérimentés. En délicatesse ces dernières semaines et battu à Clermont (2-1) dans un choc pour le maintien, le club normand est non seulement reparti bredouille de Gabriel Montpied, mais aussi avec de vives tensions au sein même du groupe. À dix minutes du terme, Mohamed Bayo et Christopher Operi s’écharpent verbalement jusqu’à ce que l’avant-centre pousse virulemment son coéquipier. Le capitaine Arouna Sanganté est obligé de le retenir, tandis que l’expérimenté André Ayew recadre autoritairement l’ancien Lillois. Dans la foulée, Clermont passait tout proche de faire le break et d’enterrer définitivement le HAC, qui ne reviendra finalement pas dans la partie.
« L’adrénaline d’un match, d’une situation, surtout dans le contexte actuel peut parfois créer quelques tensions mais ce sont des choses qui arrivent quand nous sommes compétiteurs. Il n’y a pas d’animosité avec Momo, je m’entends très bien avec (lui) en dehors (des terrains, ndlr) et ce sont des choses qui resteront sur le terrain et qui sont déjà derrière, assurait sur Instagram Christopher Operi. Momo ne mérite pas les critiques à son égard suite à l’évènement d’aujourd’hui (hier) et qui m’affectent car nous sommes tous ensemble réunis pour le même objectif. »
Un objectif maintien qui se fait de plus en plus pesant de semaine en semaine, bien que Le Havre pointe toujours à la treizième place. À l’image de son équipe, Mohamed Bayo est clairement un ton en-dessous en 2024. Muet devant les buts, décevant et critiqué depuis son retour de la CAN, le Guinéen aura fort à faire pour inverser la tendance alors qu’il se retrouve, désormais, plus que jamais dans le viseur des supporters havrais.
Crédits photo : Herve Bellenger/FEP/Icon Sport
