Mystifié à quatre reprises à Lorient au mois d’août (4-1), Lucas Chevalier n’a pas oublié la débâcle du LOSC et veut capitaliser sur cette volonté de revanche et une maîtrise grandissante de son équipe face aux « petits » du championnat pour laver l’affront.
Qu’importe l’adversaire, le LOSC veut poursuivre sur sa lancée
« On a vu les difficultés qu’on a pu avoir contre les équipes du bas de tableau en cette première partie de saison. Peu importe l’équipe contre laquelle on joue, on doit rester prudent. Ils sont réduits, on est chez nous et on n’oublie pas aussi le match aller. On aura envie (défaite 4-1), que ce soit Lorient ou une autre équipe, de gagner pour bien commencer l’année chez nous. »
Un match aller en forme de traumatisme ?
« Je pense que le score (4-1) est un peu lourd. On est passé complètement à côté, chaque équipe passe à côté, chaque saison, de certains matches. On va dire que c’est l’un des seuls couacs, parce qu’on n’a pas perdu beaucoup de fois. On a su être assez régulier. Si on peut réduire ce genre de performances, ce sera le bienvenue. »
Un LOSC plus constant face aux « petits »…
« Je pense que contre les équipes du haut de tableau, on est performant, on répond présent. Cette année, on est peut-être un peu plus régulier que la saison dernière face à ces équipes du bas de tableau. Ce sont ces matches qui feront, qu’à la fin, on sera où on voudra être. Il faut qu’on aborde les matches – que ce soit Lorient, Paris ou Lens – de la même manière. Si on arrive à augmenter ce genre de performances contre ce genre d’équipes, on sera forcément là-haut. »
…et sur la durée d’un match
« Je ne pense pas qu’il y ait de facteurs particuliers qui expliquent le fait qu’on marque plus en fin de match. On peut le voir d’une saison à l’autre, une équipe peut être très forte sur coup de pied arrêté, et la suivante elle sera faible. Ça prouve qu’on ne lâche pas, qu’on arrive à aller chercher des résultats. Quand on joue le LOSC, les équipes savant qu’il faut défendre jusqu’à la dernière minute. Nous, ça nous laisse aussi beaucoup d’espoirs. Une fois qu’on le fait une, deux, trois fois, on se dit qu’on peut le faire quatre, cinq, six fois. Ça montre qu’on est difficile à jouer. »
Source : LOSC
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