Qualifié en Ligue des champions et déjà auteur d’un exploit retentissant face au Real Madrid, le LOSC n’a pourtant pas vécu des premiers mois de compétitions tout beaux tout roses. Avec un calendrier chargé et les aléas qui s’accompagnent, les Dogues ont oscillé le très bon et le moins bon. Découvrez les tops et flops de la rédaction sur le début de saison lillois.
Les tops
L’Europe pour rêver
C’était le grand enjeu du début de saison du LOSC : quatrièmes de Ligue 1 sur le fil en fin de saison dernière, les Dogues devaient en passer par les tours préliminaires pour voir la phase de ligue de Ligue des champions. Mission réussie, non sans frayeur. Le club lillois a d’abord disposé du Fenerbahçe de José Mourinho au bout des prolongations à Istanbul (3-2 en cumulé), avant de se faire peur face au Slavia Prague (3-2). Et si, pour son entrée en lice, la troupe de Bruno Genesio a coulé à Lisbonne (0-2 net et sans bavure face au Sporting), elle a marqué l’histoire face au Real Madrid (1-0) au prix d’une prestation collective aboutie et d’un soir de rêve à Pierre-Mauroy. De quoi ambitionner à minima un top 24 avant de retrouver l’Atlético de Madrid et la Juventus prochainement.
La suite de Paulo Fonseca bien assurée
Instigateur du renouveau lillois ces deux dernières saisons, Paulo Fonseca, qui avait la cote sur le marché, laissait derrière lui un vide difficile à combler en fin de saison dernière, lui qui était en fin de contrat et avait décidé de retrouver des cieux plus huppés à l’AC Milan. Son successeur, Bruno Genesio, débarquait après une fin en eau de boudin à Rennes, un profil plus francophile et moins réputé à l’international, mais un homme de confiance d’Olivier Létang. Par sa capacité à capitaliser sur les bases solides laissées par son prédécesseur tout en apportant sa touche – notamment dans l’équilibre et la gestion des temps forts et des temps faibles -, “Pep” Genesio a convaincu son monde jusqu’à ce point d’orgue face au Real Madrid, nouvelle masterclass du Lyonnais d’origine face à un coach de renom.
Les flops
Le trou noir de septembre
Cinq matches de rang sans victoire dont quatre défaites de suite, c’est peu dire qu’entre la défaite et la presque correctionnelle chez le Slavia Prague (2-1) et le match nul plein d’interrogations contre Strasbourg (3-3), le LOSC a vécu en eaux troubles et peiné à remonter à la surface pendant un mois. Entre-temps, le PSG est parvenu à se défaire de Dogues intéressants (1-3) qui étaient méconnaissables au retour de trêve, à Saint-Étienne (0-1). Ajoutez à cela le revers sans appel face au Sporting (2-0), et vous obtenez un mois de septembre plein de doutes.
Un groupe décimé de façon chronique
Olivier Létang et Bruno Genesio ont désormais pris l’habitude de parler des « écueils du début de saison ». Pour parler, un peu, du calendrier XXL – 13 matches en deux mois -, mais surtout de toutes les absences pour diverses raisons. Nabil Bentaleb écarté des terrains pour problèmes cardiaques, Angel Gomes gravement percuté à Reims et absent une dizaine de jours, Ismaily, Hakon Haraldsson, Ngal’ayel Mukau ou encore Ethan Mbappé blessés pour de longs mois, André Gomes pas qualifié pour la Ligue des champions, sans même parler des petits pépins récurrents. Bruno Genesio a parfois dû faire avec les moyens limités du bord, comme face au Real Madrid où Benjamin André et Ayyoub Bouaddi représentaient les deux seules options dans l’entrejeu. Preuve aussi de la capacité d’adaptation du coach lillois.
Crédits photo : Baptiste Fernandez/Icon Sport
