A quelques jours de son troisième tour préliminaire de Ligue des Champions contre le Fenerbahçe, le LOSC s’est montré actif ces dernières heures en recrutant Aïssa Mandi et Osame Sahraoui. Pour autant, cela ne suffit pas à pleinement rassurer les intervenants de l’émission l’After Foot. Explications.
Thibaud Leplat s’appuie sur l’historique récent
« Le contexte me rend pessimiste. Depuis 2016, il n’y a pas un club qui a réussi à passer le barrage de Ligue des Champions. C’était l’AS Monaco contre Fenerbahçe, c’est peut-être la seule bonne nouvelle. C’est le seul club à être sorti de ce match d’été qu’on prend un peu par dessus la jambe. On l’a vu l’an passé avec l’OM face au Panathinaikos. Au final, les clubs français n’arrivent pas à passer cette échéance. »
Daniel Riolo y croit davantage
« L’an dernier, le contexte était beaucoup plus lourd et pesant pour l’OM. Une partie de la saison se jouait déjà là-dessus, parce qu’il y avait eu de nouveaux recrutements. C’était quasiment un accident industriel dès le mois d’août si Marseille n’y allait pas. Pour Lille, la pression n’est pas du tout la même. Si ça ne passe pas, il y aura la coupe d’Europe quand même, les attentes et la pression ne sont pas du tout les mêmes. La pression est plutôt sur Fenerbahçe. »
Walid Acherchour a des doutes sur l’effectif
« Ce barrage-là pue. Il y a eu un changement de coach à Lille, avec le départ de Fonseca pour Genesio. L’effectif n’a pas énormément bougé, si ce n’est Leny Yoro qui est parti. Maintenant, il y a les cas Bentaleb et Jo David. Ce dernier va-t-il jouer ? Va-t-il tout donner ? Pour revenir au LOSC, peut-être que ça va le faire contre le Fener, avec ce onze qui n’a pas énormément changé. En tout cas, je suis excité par ce match. »
Source : RMC Sport
Crédits photo : Loic Baratoux /Icon Sport