Buteur pour la première fois depuis près de quatre mois en Ligue 1, Jonathan David a mis le LOSC sur de bons rails à Lyon (0-2). Le Canadien est soulagé, alors qu’il s’est également focalisé sur son profil atypique d’avant-centre et sur le début de saison solide des Dogues.
Jonathan David n’a « pas douté »
« Aujourd’hui, Lucas Chevalier a joué un grand rôle parce qu’on a eu des frayeurs mais il nous a sauvé. Ça nous a permis de rester serein et continuer à contrôler le jeu. Mon but ? Ça faisait longtemps (sourire). Marquer, ça fait du bien pour attaquant. Et aider l’équipe, c’est encore mieux. Sur l’action, je vois l’espace et quand je vois le contrôle de Yusuf Yazici, je sais qu’il va me la mettre. Je me concentre pour bien me l’amener sur la première touche et la cadrer. Je n’ai pas douté. Quand je suis arrivé, j’ai aussi connu une période difficile lors de ma première saison. Je savais que si je continuais à travailler, ça allait se débouchait. Et aujourd’hui, je marque. Le but en sélection m’a aidé. Ça m’a permis de me changer les idées, de débloquer le compteur et de me libérer aussi. Après, c’est le travail et les partenaires et le staff qui m’encouragent.
Des fois, on me reproche de ne pas être pas assez égoïste. J’y pense sur quelques actions. Mais je pense être un joueur qui aime beaucoup jouer pour le collectif et s’il y a une passe à faire, je la fais. Si je fais un peu moins de passes, peut-être que je marquerais plus de buts. 11,5 km de course ? C’est habituel pour moi. Des fois, on me dit que je cours trop. Mais c’est naturel, je ne peux pas m’en empêcher.
La vie en Ligue 1 ? Bien sûr qu’elle est belle.
Jonathan David, attaquant du LOSC
On est plus solide cette saison, on en parle beaucoup en interne. On sait que la saison dernière, on a laissé beaucoup de points et ça nous a coûté cette place en Europa League, ou un peu plus. Cette saison, on est bien placés. Le classement est serré, les équipes derrière nous nous chassent. Il faut aller chercher plus haut, le top 3. On savait qu’on ne pouvait plus commencer à perdre des points, surtout des matches comme ça, qu’on domine bien et qu’on mène 2-0, on ne peut pas se permettre de perdre des points. La vie en Ligue 1 ? Bien sûr qu’elle est belle, mais elle est aussi difficile. Les gens ne réalisent pas. Content d’être resté ? Bien sûr, content, je m’améliore chaque jour et j’apprends de plus en plus. »
Source : Prime Video
Crédits photo : Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport
