Pour son premier match de la saison au Stade Pierre-Mauroy face à Angers ce samedi (19 heures), le LOSC devra compter sur une pelouse à priori dans un état peu convaincant. Bruno Genesio, qui a pu l’observer de ses propres yeux récemment, se veut rassurant sans être totalement positif.
Un nouveau vent contraire pour le LOSC
Le LOSC le redoutait, mais il ne devrait pas échapper à une pelouse plus qu’imparfaite pour son premier match à domicile de la saison. Réquisitionné pour les Jeux Olympiques, le Stade Pierre-Mauroy avait fait peau neuve en retirant sa pelouse pour permettre à la cinquantaine de matches de basketball et de handball de se dérouler en son sein. Depuis, il a fallu remettre en place cette pelouse avec la réception d’Angers, ce samedi 23 août (19 heures), en ligne de mire.
Problème, les images diffusées par le compte X “La Voix des Dogues” et les premiers mots d’Olivier Létang n’avaient rien de rassurant. « Je suis assez inquiet sur la façon dont on va récupérer le stade, mais je ne vais pas crier avant d’avoir mal », soufflait le président du LOSC en zone mixte après le barrage aller face au Slavia Prague, mardi soir. « On est allé voir le stade hier, ce qu’on n’avait pas pu faire jusqu’alors à cause des Jeux, reprenait ce vendredi Bruno Genesio en conférence de presse. La pelouse est dans un bon état par rapport à ce qu’on peut espérer, mais il n’y a pas de miracle. Il faut féliciter les jardiniers qui ont fait leur maximum et qui ont commencé les travaux en début de semaine pour avoir une pelouse correcte samedi. Elle était plutôt en bon état hier (jeudi), mais elle n’était pas tondue. On verra ce que ça va donner, mais on fera avec dans tous les cas. »
Un obstacle de plus pour le LOSC, qui a gravi les précédents (convalescence de Nabil Bentaleb, reprise officielle plus tôt que les autres clubs français, délocalisation au Stade du Hainaut, choc d’Angel Gomes…) avec brio jusqu’ici. « Ça fait partie des aléas de ce début de saison pour lesquels on est responsables d’absolument rien, déplore l’entraîneur du LOSC. Comme on a fait avec pour les deux matches de Ligue des champions à Valenciennes et tout ce qui nous est arrivé depuis le début de saison. C’est aussi dans ces moments-là qu’on voit la force d’une équipe. » Ce qui, pour le moment, est bien visible.
Propos recueillis par Enzo PAILOT
Crédits photo : Johnny Fidelin/Icon Sport
