Averti durant le temps réglementaire du quart de finale retour opposant le LOSC à Aston Villa, Emiliano Martinez a ensuite écopé d’un deuxième carton jaune au tour début de la séance des tirs au but. Pour autant, le gardien argentin n’a pas été expulsé. Explications.
Emiliano Martinez n’était pas sous la menace
C’est un point de règlement que le commun des mortels ne connait visiblement pas vraiment. Dans son style si caractéristique, à savoir agaçant pour les adversaires et avec une bonne dose de provocation, Emiliano Martinez a d’abord passé une grande partie de son match à gagner le maximum de temps possible. De quoi pousser l’arbitre de la rencontre, Monsieur Kruzliak, à lui infliger un carton jaune dès la 39e minute de jeu. Beaucoup plus discret par la suite, le gardien des Villans a refait parler de lui dès le début de la séance des tirs au but.
Après avoir repoussé la toute première tentative du LOSC, Emiliano Martinez a immédiatement chambré le public lillois. La réaction de l’arbitre ne se faisait pas attendre avec un deuxième carton jaune sorti de sa poche. En principe, jaune plus jaune égal rouge. Sauf dans le cas spécifique d’une séance de tirs au but. En effet, selon la loi 10 de l’IFAB (International Football Association Board), les avertissements donnés durant le match (temps réglementaire et prolongations) ne sont pas pris en compte lors de la séance des tirs au but.
Raison pour laquelle Emiliano Martinez n’a pas été exclu suite à sa réaction épidermique suite à son arrêt sur le premier tir au but de Nabil Bentaleb. Seulement deux cartons jaunes reçus durant la seule séance de tirs au but auraient pu déclencher son expulsion. Au grand dam du LOSC et de ses supporters, qui ont également dû subir le chambre du portier des Villans sur les réseaux sociaux à l’issue de la rencontre.
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