En dépit d’un sursaut contre la Roumanie samedi dernier, la Belgique est retombée dans ses travers en livrant un triste match contre l’Ukraine (0-0), mercredi à l’occasion de sa toute dernière rencontre de sa phase de groupes de l’Euro 2024. Désormais, les coéquipiers d’Amadou Onana défieront la France pour tenter de prendre leur revanche sur 2018.
La Belgique déterminée à jouer la France ?
La Belgique voulait-elle autre chose qu’un match nul ? Connaissant leur destin, les Diables Rouges ont-ils tout fait pour affronter l’équipe de France en 1/8e de finale, lundi prochain (18 heures). Si ces deux questions resteront sans réponse, le doute est plus que jamais permis. Alors que les quatre équipes du groupe E disposaient de trois points avant l’ultime journée, la Belgique n’a jamais donné le sentiment de miser plus qu’un simple match nul, synonyme de deuxième place et donc de prochain tour face aux Bleus.
S’il y a bien eu quelques situations en début de match, dont la frappe trop écrasée de Romelu Lukaku (7′), la Belgique n’a jamais su passer à la vitesse supérieure, à l’image d’un Kevin De Bruyne brouillon et emprunté dans le coeur du jeu. De son côté, l’Ukraine a fait face à ses limites intrinsèques, quand bien même Ruslan Malinovskyi était tout proche du coup parfait avec un corner rentrant difficilement repoussé sur sa ligne par Koen Casteels, le gardien belge en l’absence de Thibault Courtois.
Amadou Onana met la pression aux Bleus
Preuve que ce nul allait parfaitement aux Belges, ces derniers préféraient jouer les corners à deux dans le temps additionnel, histoire de gagner de précieuses secondes, plutôt que de tenter d’aller marquer un but synonyme de première place et de huitième de finale contre les Pays-Bas. Résultat des courses, c’est un remake de la demi-finale de la Coupe du monde 2018 qui attendra les Belges, lundi à Dusseldorf.
« Cela va être une belle bataille. La France sera favorite. On sait la qualité de ces joueurs, mais ça ne leur fait pas du bien de voir qu’ils joueront la Belgique, glisse Amadou Onana l’ancien milieu de terrain du LOSC. Ils savent que l’on peut être très dangereux ». En théorie, oui. Le problème est que la Belgique comme la France sortent d’une phase de groupes peu convaincante. Pour preuve, les Diables Rouges ont même quitté l’enceinte de Cologne sous les sifflets de leur public, mercredi soir.
Crédits photo : BRUNO FAHY/Icon Sport