Mal embarqué, après une erreur individuelle du jeune Ousmane Touré, et proche de subir le coup fatal en première période, le LOSC a finalement réussi à renverser la vapeur contre l’Atletico de Madrid (1-3), mercredi à l’occasion de la 3e journée de la phase principale de Ligue des Champions. Le tout grâce à un énorme caractère et un (gros) brin de réussite.
Le top : un réalisme glaçant
Comme le disait Olivier Létang dans l’After Foot : « Vouloir gagner en permanence, c’est notre ADN », et ce soir les Dogues semblent avoir pris une nouvelle dimension avec ce qu’on appelle une victoire au caractère. En tout, les Nordistes auront réalisé 8 frappes, avec au total 3 d’entre elles cadrées, mais qui finiront toutes par un but (Zhegrova 61’, David 74’ et 89’). Un réalisme frappant montrant la progression des hommes de Bruno Genesio dans ce domaine, eux qui, en début de saison, manquaient cruellement de réussite (en témoigne le match face à Saint-Étienne). De quoi réaliser le hold-up parfait et ainsi s’offrir un nouveau succès de prestige, trois semaines après la victoire contre le Real Madrid.
Le flop : une première mi-temps ratée
Bruno Genesio a sûrement surpris tout le monde en laissant sur le banc Edon Zhegrova, Bafodé Diakité, Angel Gomes, Jonathan David ou encore Sahraoui, et cela s’est ressenti lors de la première période. Avec une passe complètement ratée du jeune Ousmane Touré (19 ans), les Colchoneros sont d’ailleurs rapidement passés devant grâce à l’argentin Julián Álvarez à la 8e minute. En manque de solutions et d’inspiration, les coéquipiers de Benjamin ont semblé dépassés lors du premier acte, qui aurait d’ailleurs pu tourner au cauchemar si Alexsander Sørloth avait remporté son duel face à Lucas Chevalier (32’). Au retour des vestiaires, et avec l’entrée de plusieurs cadres (Diakité 46’, David 65’, Gomes 87’ et Sahraoui 87’), le LOSC finira par s’imposer 3-1 au Wanda Metropolitano dans une seconde période aboutie faisant oublier la première.
Thomas ASSIOUI
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