En proie à un important déficit structurel, qui s’explique notamment par les salaires versés depuis le retour en Ligue 2, l’Amiens SC compte encore réaliser des économies cet été. Et l’ampleur du dispositif pourrait être revu à la hausse suite à un transfert qui pourrait bien demeurer impayé. Explications.
L’Amiens SC perdant sur toute la ligne ?
Eté 2022, l’Amiens SC et Aliou Badji entrent en conflit. Désireux de rejoindre Auxerre, qui propose alors jusqu’à quatre millions d’euros, l’attaquant sénégalais est retenu par son club, bien décidé à faire monter les enchères. Finalement, le numéro 17 est prêté fin août, à titre onéreux et avec obligation d’achat, à Bordeaux pour un montant total légèrement inférieur et assez éloigné des cinq millions d’euros espérés par Bernard Joannin quelques semaines plus tôt.
Or, Bordeaux n’a jamais totalement honoré la totalité de son engagement à l’égard de l’Amiens SC. La faute aux difficultés financières rencontrées par le club de Gérard Lopez, rétrogradé en National 2 en août 2024. Ainsi, c’est dans ce contexte que Bernard Joannin a accepté de mettre à disposition John Williams, chargé de reconstituer un effectif pour aider le club girondin à remonter au plus vite en National. Un an plus tard, la mission de l’ancien agent s’avère être un échec, la formation entraînée par Bruno Irles échouant au pied du podium.
Et le plus dur est peut-être bien à venir pour Amiens. Selon les informations de nos confrères de Sud Ouest, Bordeaux compte soumettre un plan de continuation de son activité pour échapper à la liquidation judiciaire, en proposant de ne rembourser que 10% des sommes dues. « Chaque créancier aura deux semaines pour voter oui ou non« , précise le quotidien régional. Or, même si une classe de créanciers, en l’occurrence celle des clubs professionnels auxquels Bordeaux doit de l’argent en ce qui concerne l’Amiens SC, vote contre, le tribunal peut « valider le plan au nom du meilleur intérêt des créanciers« .
Concrètement, la juridiction peut estimer qu’aucune autre option existe, à savoir « un plan proposé par un repreneur alternatif » qui permettrait « un meilleur remboursement« . Dès lors, l’argument de la présence de John Williams à Bordeaux tomberait tel un château de cartes, tandis qu’un trou supplémentaire existerait dans les caisses du club amiénois.
Crédits photo : Hugo Pfeiffer/Icon Sport
Un exploit de plus à mettre au vrédit du Président JOANNIN et de son protégé Williams
la vente de Badji était un beau coup de Williams…si Lopez achete en connaissance de cause et ne paye pas c’est un autre problème…mais comme personne ne veut être franc et ternir l institut Girondin , tout le monde du football regarde ailleurs en passant le club en revue..
vous vous appelez Niort on vous abaisse plus bas que terre, vous vous appelez Bordeaux et on versé une larme sur votre situation…quelle honte..
Exactement Vincent
Si je provoquais un peu, 0,3M€ c’est sans doute le vrai prix de BADJI… Et puis si on pense qu’il vaut +, je me pose une question que personne ne pose : il a signé gratuitement le 12/08/2024 au Red Star, pourquoi on l’a pas fait revenir à l’ASC? Ainsi nous aurions à la fois les 0,3M€ que propose le plan de continuation bordelais et une alternative à MAFOUTA en pointe. Il ne nous aurait « manqué » qu’un an, ça aurait fait un peu comme un prêt payant. Bref plutôt qu’envoyer WIILIAMS ramener 3M€ ce qui était sans espoir, il fallait lui demander de faire revenir le Sénégalais qui finalement a signé chez un plus petit budget, le Red Star qui était promu.
un contrat est un acte que doit respecter chacune des parties..si Badji ne valait que 300.000 pour Bordeaux il fallait le laisser à sa place..
malgré tout 3M c etait vraiment bien payé c’est vrai..
le faire revenir aurait pu faire partie d’une négociation…dans ce cas la on remet chacune des 2parties autour de la table et on dénonce le contrat…et vu ses performances , perso j aurai décliné
à la rigueur le seul point qui pourrait être reproché à Joannin sur le cas Badji c’est d entendre un president nous expliquer que le foot français s’est tiré une balle dans le pied en vivant au dessus de ses moyens en payant des salaires délirants pour de la L2 et en financant des transferts trop onéreux pour la valeur reelle des joueurs et ….pratiquer également ces transferts hors réalité…
je mets de côté l’aspect John Williams.. badji ou pas , pour moi il aurait tout de même occupé la fonction à Bordeaux..
il est vraiment scandaleux pour un club comme Bordeaux d’avoir brûlé la caisse et proposer comme option aujourd’hui aux creanciers c’est 10% ou rien grosse modo..qu on les fasses vendre l actif et merci pour tout