Le gendarme financier du football français, à savoir la DNCG, a livré son rapport annuel sur les finances des clubs. Comme de coutume ces dernières années, celui-ci met en évidence un déficit structurel que l’Amiens SC ne parvient plus à combler grâce aux ventes de joueurs. De quoi alarmer encore un peu plus sur la situation du club picard. Décryptage.
L’Amiens SC plombé par des ventes en berne
Les années passent et se ressemblent à l’Amiens SC qui, en dépit des sorties publiques de sa direction, creuse dangereusement son gouffre. Sauvée en 2022-2023 par les ventes de ses joueurs, avec un résultat net positif de 173 000 euros, la situation du club picard apparaît cette fois bien plus inquiétante avec 5,822 millions d’euros de pertes nettes.
Si les revenus hors-transferts restent sensiblement les mêmes (12,181 millions) – malgré une baisse d’un peu plus de 200 000 euros en sponsors-publicité -, l’ASC paie les limites de son modèle de trading et de son manque de valorisation d’actifs à long terme. Pour 2023-2024, la balance transferts du club samarien ne s’élève “qu’à” 9,6 millions d’euros, – contre 14,1 la saison précédente -, tout en sachant que la vente de George Ilenikhena à Antwerp représente à elle seule deux tiers de cette manne.
Une bulle au bord de l’implosion ?
Dans le même temps, la masse salariale a augmenté de deux millions d’euros (12,6 millions par saison, 8e plus élevée en Ligue 2 en 2023-2024), tout comme les frais d’agents et d’intermédiaires qui ont augmenté d’un tiers (de 1,57 à 2,1 millions). De quoi porter le déficit structurel (hors-transferts) à 15,236 millions d’euros, soit le quatrième plus élevé de Ligue 2 !
Plus alarmant encore, l’Amiens SC n’est devancé que par Bordeaux (50,8M€, rétrogradé depuis), Troyes (17,1M€, soutenu par le richissime City Group) et le Paris FC (15,6M€, racheté par le groupe Red Bull depuis). L’écurie menée par Bernard Joannin n’a, elle, qu’un modèle de trading qui s’essouffle et des droits audiovisuels en chute libre pour survivre. Autrement dit, rien pour crier à l’optimisme dans les prochains mois.

Crédits photo : Loic Baratoux/FEP/Icon Sport
Depuis 2020, ce site donne des nouvelles des anciens joueurs, la plupart a fini dans des championnats borgnes ou en dans des divisions inférieures ici et là, alors que Williams nous les vendait comme des espoirs ou des futurs noms !
Qui les a fait venir en proposant des salaires élèves par rapport à leurs réelles qualités ?
Qui a conclu la rémunération des agents et la sienne au passage ?
Facile de réalisation des transactions quand on arrose bien et que ce n’est pas son fric.
Qui aujourd’hui peut maintenant se permettre d’être « bénévole » dans un autre club ?
john williams a coulé boulogne en son temps ! il coule aussi amiens ! quel escroc !
Tout ça, ça cloue le bec aux donneurs de leçon, aux pseudo docteurs en économie qui nous expliquaient ne pas comprendre le pourquoi des ventes. Bref, on se serait bien passé de ces raisonnements simplistes de piliers de comptoir.
Mais qui est responsable de cette situation économique dégradée d’année en année ? Comment le club va faire quand il n’aura plus rien à vendre ?
La gestion de bons pères de famille comment peut-elle déboucher sur une masse salariale si élevée pour des résultats si faibles ?
15 millions de déficit structurel !
il faut détailler le bilan!!
Amiens vit il au dessus de ses moyens?
de quoi sont constituer les « autres charges »?
Chacun trouve des réponses sans pouvoir argumenter avec une donnée fiable et vérifiée…
Je pense que la seule question qui se pose actuellement est: qui va oser reprendre le bébé à son compte ? Et quelle est le gestionnaire qui va s’atteler à gérer sainement les finances du club? Je pense qu’un bon gestionnaire, y aura de quoi faire.
bonne remarque…le modèle actionnaire majoritaire étant une personne physique n’est plus d actualité (malheureusement) dans le foot business d aujourd’hui
Vincent V bien sur.
alors monsieur solution ! comment expliquez vous qu’avec 67 millions de vente en 5 ans nous en soyons là ? une vraie question
Dans le détail, les produits ont très légèrement augmenté (12,181 millions) mais les dépenses encore plus (27,417 millions). La faute en partie à la masse salariale qui a connu une hausse d’environ 2 millions d’euros (de 10,592 à 12,634) par rapport à la saison d’avant. Les honoraires versés aux agents et intermédiaires ont aussi augmenté de 500 000 euros pour se porter à 2,097 millions, faisant de l’ASC un des clubs de Ligue 2 le plus « généreux » dans ce domaine, derrière Bordeaux, Troyes et Angers.
« la masse salariale a augmenté de deux millions d’euros (12,6 millions par saison »
Joanin à la tête d’une entreprise familiale qui repose sur des bases saines et assure un spectacle inégalable à ses supporters.
nous attendons avec intérêt le point de vue de Vincent V .Monsieur qui a toujours un avis.
pour avoir un avis éclairé, pouvons nous connaître le détails des lignes « autres charges » à l’actif et le détail des CCA et des « autres dettes » du passif?
interpreter 1bilan ne se conçoit pas 30secondes..
il ce bilan est l image du club à la clôture du bilan…donc l interpréter avec la situation actuelle n’est pas fortuit..
ce déficit a été absorbé par Joannin, et les décisions prises de réduction de la masse salariale en decoulent
et voilà 10 minutes après mon post , il a un avis.
😄🥸
j aime vous éclairer cher JPP…