Une troisième mi-temps utile et un Rémy Vita intéressant. Mais l’Amiens SC a été extrêmement friable défensivement face à Dunkerque, notamment sur les coups de pied arrêtés. La différence de banc par rapport à celui de Dunkerque pose aussi question.
Les tops
Une troisième mi-temps qui a servi
Si, de premier abord, la tenue de cette troisième période pouvait poser question, surtout au vu du brouillon que nous a rendu l’Amiens SC durant les 45 dernières minutes, Omar Daf s’est montré convaincant pour la justifier. « On en a discuté avec l’adversaire. On a beaucoup de joueurs qui ont besoin de se mettre à ce niveau de compétitive. C’était aussi pour redonner du temps de jeu à Andy Carroll qui revient de blessure. C’était dans une optique de réguler et de donner un maximum de temps de jeu à tout le monde. » Pouvoir faire jouer, au moins 45 minutes, tous les joueurs de l’effectif était donc un bon moyen d’accélérer la préparation amiénoise, même si la sévère addition pourrait faire pesner l’inverse.
Rémy Vita, les belles promesses
Après avoir disputé 45 minutes assez neutres face à Boulogne, Rémy Vita est monté en puissance face à Dunkerque. Disputant 68 minutes avant d’être remplacé, il fut l’une des rares satisfactions de la journée. Rarement débordé en position défensive, il fut même davantage offensif, déboulant sur son côté gauche pour aller centrer en première attention. Si l’un de ses ballons fut mal repris par Mathis Touho, le premier a été dosé à la perfection pour Louis Mafouta qu’il trouvait au point de pénalty pour le but de l’égalisation, le seul inscrit par l’ASC dans ce match. Face à Metz, il devrait jouer la quasi intégralité du match pour arriver prêt physiquement pour la première rencontre de championnat.
L’avis d‘Omar Daf : « Il monte en puissance. On en a discuté dans la semaine, pour savoir s’il devait pousser sur 70-80 minutes ou bien être raisonnable. C’est un profil de joueur très explosif. Dans ce couloir gauche, il sera important. Il fallait vraiment le préserver. On va encore monter en temps de jeu le week-end prochain et on verra ce qu’il sera capable de tenir à la reprise du championnat. Par rapport à Dunkerque, il est monté en puissance. Il digère progressivement la préparation. »
Les flops
La défense sur les coups de pied arrêtés
Si la défense dans sa globalité a été inquiétante, avec trois buts encaissés par l’équipe type et une grossière erreur d’Osaze Urhoghide qui aurait pu en coûter un quatrième, son comportement sur les coups de pied arrêtés n’a pas rassuré non plus. Encaissant un coup franc direct ; le deuxième après celui face à Boulogne ; l’Amiens SC a également encaissé un but sur corner. Si l’on ajoute le pénalty contre Francs Borains, le total de buts encaissés sur coups de pied arrêtés se porte à quatre en autant de rencontres. Omar Daf a encore deux semaines pour régler la mire dans la surface et en dehors pour supprimer ces buts « évitables » selon l’entraîneur de l’ASC.
Un banc plus faible que celui de Dunkerque
Le départ annoncé de Gaël Kakuta a encore un peu plus dégarni le banc de l’Amiens SC, exclusivement composé de jeunes joueurs et du vétéran Andy Carroll. Une faiblesse qui n’a pas été aperçue du côté de Dunkerque qui a semblé bien supérieur à l’ASC, même après avoir changé tout son onze de départ pour la troisième mi-temps (2-0 sur la troisième période). Pourtant, Dunkerque est une équipe habituée à jouer le maintien en Ligue 2 et dont la valeur marchande est presque 50% inférieure au club picard. Si même Dunkerque, un « petit » du championnat, possède un meilleur banc que l’Amiens SC, on peut légitimement se demander si celui d’Omar Daf ne sera pas le plus faible de Ligue 2 cette saison. Véritablement inquiétant.
Crédits photo : Compte X de l’Amiens SC
Ce n’est même pas un banc à Amiens ! Seul Carroll a le niveau (en forme) pour jouer en L2. Ne posséder aucun remplaçant valable t’éjecte en National pour les raisons suivantes:
– L’équipe en face joue avec son banc au fil du scenario du match, toi tu peux pas
– Le 11 poussé sur 90 minutes est automatiquement bien moins frais
– Les titulaires, sans émulation des remplaçants, ne sont pas challengés
– Les cascades de bobos et suspensions eurs disponibles sur le marinévitables (notamment en cœur de championnat) amènent une équipe trop hétérogène en qualité quand tu dois mettre de l’amateur au milieu des joueurs de L2
Bref si le président ne veut pas « suicider » le club, il reste du temps et des joueurs sur le marché, sinon…