S’il n’a pas marqué, ni même été impliqué sur l’unique but amiénois de la partie, Andy Carroll n’en a pas moins fait bonne impression lors du succès de l’Amiens SC à Valenciennes (0-1), samedi à l’occasion de la 20e journée de Ligue 2. Dans un match d’une faiblesse inouïe, l’Anglais a capitalisé sur ses vertus de combattant pour tirer son épingle du jeu et tirer derrière lui l’ensemble de son équipe.
Andy Carroll, l’exemplarité au service du collectif
Recruté pour ses qualités d’attaquant de surface, Andy Carroll a montré une autre facette de son talent à Valenciennes. Positionné derrière Louis Mafouta, sensiblement dans un rôle de meneur de jeu, l’ancien joueur de Newcastle et Liverpool n’a pas ménagé ses efforts pour aider son équipe à sortir vainqueur d’un match qui s’est apparentait à une bataille entre deux équipes assez limitées. « Mentalement, même quand c’est difficile, il ne lâche pas, constate Omar Daf. Il pousse ses coéquipiers vers le haut, c’est un exemple et je le félicite par rapport à sa débauche d’énergie. Au niveau de l’état, il est fantastique, il n’y a rien à dire. »
En ce qui concerne son positionnement sur le terrain, Omar Daf est resté bien plus vague, confirmant qu’il est encore nécessaire pour Andy Carroll « de trouver des complémentarités avec ses coéquipiers« . « Depuis qu’il est arrivé, on essaie de trouver des associations pour le mettre dans les meilleures dispositions, pour qu’il puise nous aider« , poursuit le coach de l’Amiens SC. Et si l’ancien international anglais a jusqu’ici montré ses limites lorsque le niveau d’adversité augmente, il fut tout aussi précieux quand son équipe a dû cravacher pour ramener des résultats d’Annecy, Rodez et Valenciennes.
En l’absence de Gaël Kakuta, actuellement à la CAN avec la République démocratique du Congo (RDC), Andy Carroll devrait enchaîner dans un peu plus d’une semaine (mardi 23) contre Annecy, très certainement dans ce rôle assez anachronique de meneur de jeu où son abattage et sa hargne sont autant d’atouts pour ressortir victorieux de matches qui s’apparentent avant tout à des guerres de tranchées.
Romain PECHON
Crédits photo : Daniel Derajinski/Icon Sport
Carroll, pas toujours brillant mais quel fighting spirit ! Que les jeunes suivent cet exemple.
Ca serait bien en effet, qu’après avoir mal vécu son arrivée, Omar Daf se rende compte de la chance qu’on a d’avoir Andy dans nos rangs! J’étais à Valenciennes (et non le match n’était pas si faible que ça) et Andy a été admirable, c’était le premier à lever les bras et sourire comme s’il avait gagné la Coupe du Monde, quand on sait les matches de très haut niveau qu’il a joué avec Liverpool ou l’Angleterre, ça pose l’humilité du gars et sa passion pour le foot et la victoire! Par contre décroché il fatigue, au bout de 70 minutes il était cuit, il faut un bon milieu offensif, et vite!