Auteur de deux gros arrêts en seconde période, Alexis Sauvage estime que l’Amiens SC peut se contenter du point pris contre Valenciennes (0-0), ce samedi à l’occasion de la 7e journée de Ligue 2.
Alexis, quel est votre sentiment après ce match nul de l’Amiens SC ?
C’était un match assez animé, chacune des deux équipes pouvait l’emporter. Ils ont eu leurs temps forts, on a eu les nôtres. A titre personnel, c’était un peu compliqué en première mi-temps, je n’ai pas forcément eu beaucoup de ballons. Je négocie pas forcément bien la première frappe, un peu flottante. Le geste que je veux faire n’est pas forcément adapté.
Avez-vous un peu cogité après cette action ?
Ce n’était pas compliqué, mais ça reste un peu en travers de la gorge. Il fallait vite passer à autre chose, à l’action suivante. L’important est qu’il n’y a pas eu séquelle au niveau du score. En deuxième période, j’ai été pas mal sollicité aussi. Il y a un arrêt sur ma gauche où je me fais mal et le dernier où il annonce six mètres mais où je dévie le ballon sur ma gauche. Là où je veux en venir, c’est que je pense que les deux équipes ont eu leur moment pour l’emporter. On aurait peut-être pu être meilleur dans le dernier geste, mais c’est comme ça.
Justement, le débat est de savoir si c’est un point de gagné ou deux points de perdus…
Chacun aura son point de vue. Après un match comme ça, on est toujours partagé entre la satisfaction de ce qu’on a mis en place et une possible frustration. Je vais revoir les images. Du coup, on retient quoi ? Quand on a quand même pris un point dans un match qui aurait pu être perdu ou malheureusement qu’on perd deux points ? Finalement, n’est-ce pas mieux que rien de prendre un point ? C’est comme ça, on va bien analyser ce match et se projeter sur celui de mardi. On saura mardi soir si c’est un bon point de pris ou deux points de perdus en fonction du prochain résultat. On doit le bonifier.
Sur le contenu et dans les attitudes, c’est quand même une bonne réaction après le match de la semaine dernière…
Le mot attitude est bon et très juste pour moi, parce que le Paris FC, on s’est totalement loupé. Tous, chacun à notre poste, on n’a pas du tout fait ce qu’il fallait, même dans ce que l’on dégageait, je pense que ce n’est pas du tout ce que le coach cherche au quotidien. Quand je dis « quotidien », c’est dès l’entrainement, il veut qu’il y ait des choses mises en place, à commencer par des attitudes, sur le terrain et en dehors et bon bref le Paris FC est passé, on va arrêter d’en parler mais comme vous dites on a montré un autre visage.
À la perte du ballon, ça réagissait tout de suite, on essayait d’harceler le porteur, on a été très incisif. On a fait des fautes mais intelligentes aussi, on n’a pas fait n’importe quoi à prendre des cartons dans tous les sens et c’est ce que veut le coach à domicile, c’est qu’on soit une équipe difficile à manier, à bouger, parce qu’on est chez nous. Et je pense que ce soir, on a retrouvé un peu ça comme on a pu le faire sur les premiers matches à domicile depuis le début de saison. Je pense qu’on a retrouvé un peu ce visage-là en tout cas. Après, le dernier geste c’est encore autre chose mais en tout cas dans les attitudes et ce que le coach veut, je pense que ce soir on a répondu présent.
Vous vous préparez à enchaîner mardi contre le Paris FC ?
Vous savez, c’est le poste de numéro deux qui veut cela. On se tient toujours prêt. Le Paris FC, je l’ai appris le jour même, à l’échauffement, même si j’étais à 90% sûr que j’allais débuter. Et puis maintenant cela va dépendre de Rég (Régis Gurtner) de son état de santé, est-ce qu’il va essayer, est-ce qu’il va aller un peu plus loin parce que je crois qu’il a déjà un peu essayer ces derniers temps, je ne sais pas exactement parce qu’on ne s’est pas trop vu, parce que l’on ne s’entraine pas en même temps. Je ne sais pas s’il va pouvoir assurer sa place mardi ou pas. Malgré le fait que je me suis fait un peu mal sur l’arrêt sur ma droite, j’espère rien de grave, on verra d’ici là, au niveau de la hanche. C’est la chute, le contact avec le sol qui m’a fait assez mal. En tout cas, je suis prêt quoi qu’il arrive, je serai toujours prêt en fonction des choix du coach.
Propos recueillis par Romain PECHON
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