Rare dans les médias, Ayyoub Bouaddi a accordé une interview au Courrier Picard après avoir été nommé espoir picard de l’année 2024. Le milieu de 17 ans, déjà bien installé dans la rotation du LOSC, souligne le rôle de son club formateur dans son ascension.
Ayyoub Bouaddi reconnaissant envers le LOSC
Hormis une conférence de presse à son arrivée chez l’équipe de France Espoirs, Ayyoub Bouaddi n’était encore jamais apparu dans les médias. Préservé de la sphère médiatique par le LOSC, celui qui a été nommé espoir picard de l’année 2024 s’est prêté au jeu de l’interview auprès de nos confrères du Courrier Picard. Un titre honorifique venu récompenser la nouvelle dimension prise dans le Nord par le natif de Senlis, qui n’oublie pas de souligner l’apport de son club formateur dans cette révélation. « Lille est parmi les meilleurs centres de formation en France, car le travail à la formation et même à la préformation est juste top, décrit-il. Pour le développement des joueurs, c’est un super club. »
Un contexte sain pour encadrer un jeune homme à la tête bien faite, pas inhibé par son nouveau statut et qui garde les pieds sur terrain « totalement grâce à mon entourage, c’est-à-dire ma famille. mes amis et même le club de Lille. Je fais abstraction de ce qui se passe autour de moi, car je reste la même personne. » Pour preuve, en dépit de la nouvelle exigence du monde professionnel et d’un avenir brillant dans celui-ci, le Franco-Marocain n’en a pas oublié sa licence de maths, pour laquelle des examens l’attendent en fin de saison.
Déjà de sacrées accomplissements sans être majeur
D’ici-là, le milieu de 17 ans s’organise en conséquence : entraînement le matin, sieste et devoirs l’après-midi pour conserver « un équilibre (…) entre les études, le football et la vie de tous les jours ». Une vie qui l’a aussi amené à remporter un concours d’éloquence à l’Élysée en 2023 – « Tu sors de ta zone de confort. (…) Je tire profit de ces expériences pour mieux me connaitre et me développer » – jusqu’à subjuguer l’Europe entière le 2 octobre dernier, face au Real Madrid.
Le joyau de Luchin, « impressionné au début » pour sa première titularisation en Ligue des champions, avoue une certaine appréhension et « un peu de stress » qui ont vite laissé place à « l’excitation de jouer » dès le coup d’envoi sifflé. « Peut-être que je ne réalise pas encore (ce qu’il a réalisé jusqu’ici) », lâche-t-il L’insouciance pure et dure de la jeunesse
Crédits photo : Dave Winter/FEP/Icon Sport
