Après plusieurs saisons polluées par les blessures, Wesley Saïd savoure tout simplement de conclure une année sans pépin majeur. Estimant être ressorti plus fort de ses différentes épreuves, l’attaquant du RC Lens détaille tout ce qu’il a mis en oeuvre pour en arriver là.
Saison normale, plaisir maximal
« J’en ai discuté avec Jo (Jonathan) Gradit. Juste le fait d’être disponible tout le temps, c’est une grande fierté. Je suis content, parce que j’ai eu beaucoup de moments de tristesse l’an dernier, même si c’était exceptionnel collectivement. Sur mon cas personnel, il y a eu beaucoup de tristesse, de frustration. J’ai énormément travaillé sur moi à ma blessure en début de saison. J’ai quitté le club pour aller faire mes soins ailleurs. Mentalement, ça m’a fait beaucoup de bien, de ne pas avoir la pression de revenir rapidement, de rejoindre mes coéquipiers le plus rapidement possible. Cela m’a permis de regarder ailleurs, d’avoir un peu plus de distance par rapport à ma blessure. »
C’est un travail au quotidien. Je pense que je suis amené à être blessé pour facilement que d’autres. Il fallait faire un peu plus d’efforts. Il y a aussi eu une bonne osmose entre les kinés, la cellule performance et moi. C’est un ensemble de choses, j’ai fait pas mal de choses sur le travail invisible, la nourriture, mieux dormir, mieux s’hydrater. Je suis très content, en espérant que ça continue sur les deux derniers matches. J’ai essayé de mettre toutes les chances de mon côté. Il y a aussi eu la préparation mentale. J’avais peut-être pas mal de choses à dire, à sortir. Cela m’a permis de m’ouvrir et de sortir ce qui était enfoui au fond de moi. Tout ces choses font cette saison. »
Des moments difficiles très enrichissants
« C’est dans la difficulté qu’on apprend le plus. J’ai eu pas mal d’années galère, c’est ma saison la plus normale. On en sort plus fort, grandi. D’un coté, je suis content d’avoir vécu ça. Si jamais ça doit à nouveau m’arriver, je suis prêt, je sais ce qu’il y a à faire. Je sais aussi ce qu’il ne faut pas faire pour éviter ça le plus possible. Cela fait partie de la vie d’un sportif. Cela a été compliqué, maintenant je le vis bien. »
Source : RC Lens
Crédits photo : Baptiste Fernandez/Icon Sport