D’abord malmené, le VAFC a su s’appuyer sur des individualités fortes et décisives pour renverser le Paris FC (2-1) et ainsi se qualifier pour la suite de la compétition. Découvrez nos notes après cette rencontre comptant pour les seizièmes de finale de Coupe de France.
L’homme du match :
Manga Foe Ondoa (7) poursuit son entrée fracassante dans le monde professionnel. Encore un modèle dans l’abattage et l’impact physique dans l’entrejeu, le jeune milieu d’à peine 18 ans a effectué un sans-faute dans tous les domaines. Sa grande présence dans la surface adverse a été récompensé avec un peu de réussite sur cette égalisation de la cuisse (1-1, 15′) qui relance clairement le VAFC. Il est à la finition d’une autre situation dangereuse (36′) et inscrit même un doublé en dominant la défense parisienne de la tête, avant qu’une faute logique ne lui soit signalée (84′). Un match de patron.
Les satisfactions :
Très actif sur son côté droit, Allan Linguet (7) a été l’un des Valenciennois les plus dangereux. Passeur décisif sur le but de l’égalisation après un très bon dédoublement, sa relation technique avec Anthony Knockaert (6) – dont la qualité technique au-dessus de la moyenne a permis de fixer la défense adverse et d’ouvrir des espaces dans le couloir – a laissé entrevoir de belles promesses. Le latéral valenciennois, assez solide défensivement, a surtout cassé des lignes par des projections et des percussions bien senties.
Le but de la victoire (2-1, 48′) et de son ressort et s’il est teinté d’une grande réussite, Julien Masson (7) a moins eu le mérite de tenter sa chance. Également auteur d’une ouverture grandiose dans la profondeur qui aurait mérité d’aller au bout avec Mathias Oyewusi (61′), le milieu valenciennois aura, par-delà ces quelques coups d’éclat, effectué un travail de l’ombre pour venir colmater les brèches dans un milieu à deux complémentaire avec le proactif Manga Foe Ondoa.
Son match ne commençait pourtant pas du bon pied. Manquant d’explosivité et de réactivité sur l’ouverture du score (0-1, 10′), sans pour autant être non plus un fautif aggravé, Lassana Diabaté (6) a parfaitement rectifié le tir au cours du match. Peu mis à contribution pendant une bonne partie de la rencontre, le portier franco-malien s’imposait magnifiquement des deux poings (77′) avant de détourner une frappe puissante parisienne (79′). Surtout, il réalise une parade de la jambe aussi impressionnante que déterminante sur une frappe de Kebbal (87′), puis s’impose dans sa surface pour rassurer les siens et sceller le destin de cette rencontre (90+4′). À l’image d’un VAFC qui n’a pas coulé et a su réagir.
Ils ont soufflé le chaud et le froid :
Jordan Poha (5) aura vécu une soirée contrastée. Tantôt pris à défaut dans les petits espaces et même fautif à la relance sur le premier but (0-1, 10′), tantôt assez solide – notamment en couverture – et capable de lancer les offensives valenciennoises par la passe ou la projection, le défenseur central de 20 ans n’a pas été des plus rassurants sans pour autant se montrer décevant.
S’il a entamé son match de façon très intéressante à coups de récupération dangereuse (14′), de travail de fixation important (15′) ou de centre bien ajusté (24′) Aymen Boutoutaou (5) est toutefois rapidement rentré. Aussi bien capable de faire la différence en solitaire que de ralentir le jeu du VAFC, le milieu offensif algérien, aligné sur le côté gauche ce soir, a aussi fait preuve d’un certain déchet (32′, 34′, 45′) et a finalement été assez effacé sur l’ensemble de la rencontre. Ses quelques combinaisons avec Souleymane Basse ou Anthony Knockaert augurent néanmoins de belles choses.
Les notes du match :
Diabaté (6), Linguet (7), Poha (5), Cuffaut (6) Basse (6) – Knockaert (6), Foe Ondoa (7), Masson (7), Boutoutaou (5) – Jung (5), Oyewusi (5)
Crédits photo : Daniel Derajinski/Icon Sport