Alors que le VAFC patauge depuis le début de saison, le club nordiste semble cruellement manquer de leader pour tirer le reste du groupe vers le haut. Loin d’invalider cette thèse, Jorge Maciel a tout de même espoir de pouvoir compter sur un leader par l’exemple. Exemple.
Un déficit de leadership
« La question du leader est toujours là et je pense que c’est un problème générationnel. C’est un peu partout et surtout dans les groupes qui se forment, sachant que le nôtre s’est formé il n’y a pas longtemps. C’est peut-être aussi ma faute, en n’ayant pas donné l’espace pour que les gens s’affirment comme des leaders. Sinon, c’est qu’il n’y a pas l’émergence de quelqu’un. C’est peut-être aussi la faute au recrutement, en allant chercher quelqu’un qui s’impose. Au match contre Caen, j’entendais plus les joueurs blessés qui étaient en tribune que ceux qui étaient sur le terrain. Cela veut dire qu’il y a un manque de leadership. C’est aussi plus facile d’être un leader quand la dynamique est bonne. C’est un processus en cours, les joueurs doivent aussi s’adapter à un processus de management. Quand tu gagnes, c’est plus facile de prendre la place. »
L’espoir Julien Masson
« Contre Dunkerque, on aura quelqu’un qui n’est pas forcément un leader par la parole mais qui est un leader par les attitudes sur le terrain : c’est Julien Masson. Je pense qu’il nous a manqué d’agressivité sans lui sur les trois derniers matches. Il est disponible et quand il est sur le terrain, il dégage quelque chose différent qui est contagieux, qui nous pousse vers l’avant. Il nous permet d’être davantage prêt pour la Ligue 2. »
Source : VAFC
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