Adjoint de Sergio Conceicao à Nantes ou encore de Christophe Galtier et Paulo Fonseca à Lille, Jorge Maciel va connaître son tout premier match en France dans la peau d’un entraîneur principal ce samedi lors du match entre Valenciennes et Auxerre. Un changement de statut que le Portugais aborde avec sérénité.
Une suite logique pour Jorge Maciel
« Ce n’est pas le même rôle mais pour de différentes raisons ça a été facile. Etre entraîneur principal n’a jamais été une obsession. C’est une construction sur le long terme et c’est l’opportunité qui a fait que j’en suis là aujourd’hui. C’est aussi facile parce que j’ai travaillé avec des entraîneurs avec lesquels j’ai toujours eu beaucoup de responsabilités. C’est comme ça qu’on doit travailler quand on est adjoint, tout en mettant nos idées au service du numéro 1.
Une responsabilité plus grande
« La plus grande différence est d’être un leader quand on est numéro 2 que quand on est numéro 1. Quand tu veux prendre une décision forte quand tu es adjoint, par exemple faire sortir un joueur d’un entraînement, tu te demandes toujours si c’est ce que le numéro 1 attend de toi. Comme entraîneur principal, tu peux le faire, c’est toi le décideur. Maintenant, les conséquences de cette décision sont aussi pour toi, la pression est aussi plus forte. Tu es plus exposé, tout le monde regarde vers toi, c’est à toi de t’exprimer avant et après le match devant la presse. C’est juste un nouveau rôle à endosser. Et tant que la passion est là… »
Propos recueillis par Rémi COUIC
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