Plus intéressant dans le jeu, le VAFC n’en a pas pour autant remporté son duel animé face à Annecy (0-0). Plombé par son manque chronique d’efficacité offensive, VA reste logiquement bon dernier et attend toujours son deuxième succès de la saison. Découvrez les tops et flops de cette rencontre comptant pour la 16e journée de Ligue 2.
Les tops
Des prémices de jeu de retour au Hainaut
Le VAFC a-t-il enfin mis derrière lui ses semaines terriblement pénibles dans le jeu ? La timide embellie opérée face à Annecy ne peut y apporter une réponse définitive, mais elle offre déjà des premiers facteurs de progression. Bien plus vertical et dynamique dans son jeu, VA s’est procuré maintes occasions (14 tirs, 1,46xG) grâce à des mouvements beaucoup plus nombreux qu’à l’accoutumée. Le tout sans exploser défensivement, comme il l’avait fait à Grenoble (3-3) ou face à Caen (2-2) en fin de rencontre. Et si tout est encore loin d’être parfait, la prestation collective offre à Jorge Maciel une meilleure base pour (re)construire une dynamique dans le jeu.
La défense à cinq fait ses preuves défensivement
Critiquée pour son apparent excès de prudence, l’arrière-garde à cinq alignée par Jorge Maciel depuis deux rencontres a surtout le mérite d’assurer une nouvelle solidité défensive qui faisait défaut à VA ces derniers temps. Sur une série de deux clean sheets (QRM, 0-0 ; Annecy 0-0), le VAFC semble avoir refermé le délicat chapitre de ses neuf buts concédés en cinq matches entre Troyes et Dunkerque, et ce malgré des automatismes encore perfectibles et des espaces parfois béants dans les intervalles. Et si certains croyaient dur comme fer que plus de défenseurs rimait forcément avec moins de danger offensif, ils ont obtenu une réponse ce samedi, sur le terrain.
Les flops
Les buts se font attendre…
Se procurer des occasions, c’est bien. Les convertir, c’est mieux. Muette depuis désormais quatre rencontres, l’attaque du VAFC n’a pas retrouvé la confiance face à Annecy en dépit de munitions multiples. La faute à un manque de confiance et de conviction devant le but, à l’instar du remuant mais frustrant Makabi Lilepo, et à un numéro 9 qui n’a toujours pas trouvé le chemin des filets. De nouveau aligné en pointe, Andrew Jung a fait montre de ses lacunes à la finition (4′, 37′) sans véritablement peser sur la rencontre, alors que son remplaçant Ugo Bonnet (72′) n’a pas montré beaucoup plus. Entré en toute fin de rencontre (90+2′), Nick Venema semble avoir perdu la confiance de son coach malgré son apport parfois intéressant dans le jeu. L’incertitude règne concernant l’identité du neuf idoine, et l’absence de certitudes à propos du manque de qualité à ce poste se fait de plus en plus prégnante.
… et les « gros points » aussi
Qui dit absence de victoire, dit peu de points glanés. Toujours lanterne rouge de Ligue 2, le VAFC en manque cruellement. S’il enchaîne les matches nuls (5 sur les dernières rencontres), le club du Hainaut n’a toujours pas gagné depuis le 26 août (à Rodez, 0-1). Une fâcheuse tendance qui l’empêche de décoller du dernier siège du championnat alors que la majorité de ses concurrents directs, peut-être plus inconstants, parviennent toutefois à empocher quelques succès valorisants au milieu d’autres défaites. De quoi creuser l’écart avec le VAFC, alors que le premier non-relégable (Bastia, 16e) pointe à six unités du club hennuyer. L’urgence croît.
Enzo PAILOT
Crédits photo : Romain Biard/Icon Sport
Que Maciel redonne une chance à Noubissi, il n’est sans doute pas plus mauvais que Jung.
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